Dans un billet sur son blog, Lee Brimelow (un "évangéliste" de Flash chez Adobe) se penche sur les problèmes de vélocité de Flash sur Mac OS X (voir notre article Pour un Flash plus fluide en 2010).
S'il admet que le plugin n'est pas à la hauteur de la version Windows, Brimelow réfute toute arrogance et incompétence d'Adobe : selon lui, Apple ne fait rien pour arranger les choses, alors qu'Adobe fait de son mieux pour s'assurer que son logiciel fonctionne au mieux sur toutes les plateformes, à l'aide notamment de son initiative Open Screen Project.
Il prend notamment l'exemple des vidéos : si elles ne sont pas accélérées sur Mac, c'est parce qu'il n'existe pas d'API publique sur Mac OS X permettant de faire cette accélération. Il insiste également sur les progrès réalisés par Flash sur Mac. Il souligne d'autre part le fait que les employés d'Adobe sont de grands utilisateurs des produits Apple : il est quasiment impossible de trouver un salarié qui n'ait un Mac ou un iPhone. Lee Brimelow y voit une preuve que les employés d'Adobe sont les premiers à vouloir que Flash fonctionne au mieux sur Mac OS X.
On peut toutefois souligner qu'il existe bien une accélération matérielle du décodage des vidéos H.264 sur Mac, mais qu'il faut passer par QuickTime X…(voir notre une QuickTime X : Tabula Rasa). D'autre part, Adobe a toute latitude d'intégrer sa propre solution d'accélération matérielle dans Flash (un plugin tel que Unity démontre qu'il est possible d'accéder aux pixels shaders dans Safari, qui plus est en 64 bits). Apple a également mis au point une interface permettant d'exécuter du code 32 bits au sein de Safari sur Snow Leopard, permettant ainsi de conserver la compatibilité avec Flash sans qu'Adobe n'ait à le modifier.
D'autre part, les problèmes de lenteur de Flash sont loin de se cantonner à la seule lecture de vidéos : Arstechnica avait publié des chiffres sans appel sur des éléments tels que Winterbells, GUIMark ou encore 2advanced.com, qui ne font nullement usage de la vidéo :
(ips = images par seconde)
On voit une différence considérable entre Windows Vista et Mac OS X, les API d'Apple pourraient-elles être entièrement responsables de la manière dont tout le code interne de Flash se comporte? A en voir l'amélioration depuis Flash 9 sur la même machine (un Mac Pro quad 2,66 GHz), il semble que non (GUIMark n'affiche que 9,5 images par seconde avec Flash 9, contre 28 sur Flash 10 qui est plus rapide grâce à l'amélioration du moteur de rendu du texte).
On peut également souligner que la version Mac bénéficie de moins de soin que la version Windows, par exemple avec la molette de défilement de la souris qui n'est pas prise en compte sur Mac OS X contrairement à Windows (Lee Brimelow indique que ce bug est corrigé dans la dernière beta de Flash 10.1).
La vérité se trouve sans doute à un juste milieu : Apple ne voit probablement pas du meilleur œil l'omniprésence de Flash (installé sur 99% des machines, et par ailleurs en concurrence avec QuickTime pour la vidéo sur le web), et Adobe a très certainement quelque progrès à faire sur la version Mac de son plugin. Toujours est-il que l'utilisateur final pâtit de cette situation, précisément avec la quantité de contenus faisant usage de Flash.
Lee Brimelow souligne à cet égard que Microsoft, bien qu'en concurrence frontale avec Adobe sur le terrain de Flash avec son plugin Silverlight, a fait montre de plus de bonne volonté qu'Apple en s'assurant que Flash fonctionnait au mieux sur ses différentes plateformes.
S'il admet que le plugin n'est pas à la hauteur de la version Windows, Brimelow réfute toute arrogance et incompétence d'Adobe : selon lui, Apple ne fait rien pour arranger les choses, alors qu'Adobe fait de son mieux pour s'assurer que son logiciel fonctionne au mieux sur toutes les plateformes, à l'aide notamment de son initiative Open Screen Project.
Il prend notamment l'exemple des vidéos : si elles ne sont pas accélérées sur Mac, c'est parce qu'il n'existe pas d'API publique sur Mac OS X permettant de faire cette accélération. Il insiste également sur les progrès réalisés par Flash sur Mac. Il souligne d'autre part le fait que les employés d'Adobe sont de grands utilisateurs des produits Apple : il est quasiment impossible de trouver un salarié qui n'ait un Mac ou un iPhone. Lee Brimelow y voit une preuve que les employés d'Adobe sont les premiers à vouloir que Flash fonctionne au mieux sur Mac OS X.
On peut toutefois souligner qu'il existe bien une accélération matérielle du décodage des vidéos H.264 sur Mac, mais qu'il faut passer par QuickTime X…(voir notre une QuickTime X : Tabula Rasa). D'autre part, Adobe a toute latitude d'intégrer sa propre solution d'accélération matérielle dans Flash (un plugin tel que Unity démontre qu'il est possible d'accéder aux pixels shaders dans Safari, qui plus est en 64 bits). Apple a également mis au point une interface permettant d'exécuter du code 32 bits au sein de Safari sur Snow Leopard, permettant ainsi de conserver la compatibilité avec Flash sans qu'Adobe n'ait à le modifier.
D'autre part, les problèmes de lenteur de Flash sont loin de se cantonner à la seule lecture de vidéos : Arstechnica avait publié des chiffres sans appel sur des éléments tels que Winterbells, GUIMark ou encore 2advanced.com, qui ne font nullement usage de la vidéo :
(ips = images par seconde)
On voit une différence considérable entre Windows Vista et Mac OS X, les API d'Apple pourraient-elles être entièrement responsables de la manière dont tout le code interne de Flash se comporte? A en voir l'amélioration depuis Flash 9 sur la même machine (un Mac Pro quad 2,66 GHz), il semble que non (GUIMark n'affiche que 9,5 images par seconde avec Flash 9, contre 28 sur Flash 10 qui est plus rapide grâce à l'amélioration du moteur de rendu du texte).
On peut également souligner que la version Mac bénéficie de moins de soin que la version Windows, par exemple avec la molette de défilement de la souris qui n'est pas prise en compte sur Mac OS X contrairement à Windows (Lee Brimelow indique que ce bug est corrigé dans la dernière beta de Flash 10.1).
La vérité se trouve sans doute à un juste milieu : Apple ne voit probablement pas du meilleur œil l'omniprésence de Flash (installé sur 99% des machines, et par ailleurs en concurrence avec QuickTime pour la vidéo sur le web), et Adobe a très certainement quelque progrès à faire sur la version Mac de son plugin. Toujours est-il que l'utilisateur final pâtit de cette situation, précisément avec la quantité de contenus faisant usage de Flash.
Lee Brimelow souligne à cet égard que Microsoft, bien qu'en concurrence frontale avec Adobe sur le terrain de Flash avec son plugin Silverlight, a fait montre de plus de bonne volonté qu'Apple en s'assurant que Flash fonctionnait au mieux sur ses différentes plateformes.