Pixel Qi (prononcer "k-shi", à la chinoise) est une jeune pousse qui fait beaucoup parler d'elle depuis quelques semaines. Fondée par Mary-Lou Jepsen, qui mit au point l'écran mixte de l'OLPC (supportant la lumière émise comme réfléchie, ce qui permet une utilisation en intérieur comme en pleine lumière du soleil à la manière du "e-paper"), la société a créé un nouveau type d'écran qui offre les meilleures performances sans le moindre compromis, ou presque.
L'écran utilise non seulement les mêmes procédés de fabrication que les autres types d'écran LCD, mais en outre les mêmes matériaux, et ne nécessite qu'une petite modification au niveau des cartes mères (l'écran requiert l'extinction totale du rétro-éclairage en pleine lumière, une fonction n'existant pas pour les écrans LCD standards). Mieux encore, il offre un taux de rafraîchissement de l'image bien plus élevé que les écrans "e-paper" comme celui qui équipe par exemple le Kindle : si ces écrans permettent une lecture aussi confortable que sur du papier, celle-ci se faisait jusqu'ici au prix d'un rafraîchissement beaucoup plus lent que le LCD, ce qui empêche d'autres utilisations que la seule lecture d'e-books. D'autre part la technologie e-paper ne permet jusqu'ici qu'un affichage en noir et blanc. Sachant que l'écran de Pixel Qi est basé sur la technologie LCD, il en partage toutes les caractéristiques : même support de la couleur, même résolution, même taux de raffraîchissement, même angle de vision, sans oublier la possibilité d'une fonction multitouch, mais avec l'avantage de pouvoir afficher les images en mode réflectif, et donc en pleine lumière du jour. Mieux encore, l'écran y gagne une plus grande sobriété, et la société ambitionne de permettre de donner naissance à des ordinateurs portables bénéficiant d'une autonomie de 20 à 40 heures (voir notre article Des portables avec une autonomie de 20 heures ?).
Si une telle excellence poussait de nombreux d'observateurs à appeler de leurs vœux un rapprochement avec Apple, notamment pour équiper la fameuse tablette qu'on attend pour l'année prochaine, un nouvel élément permet de faire preuve d'optimisme : il s'avère qu'un ancien ingénieur d'Apple, Carlin Vieri, qui a précisément œuvré à l'élaboration de nouveaux systèmes électroniques d'affichage pour l'iPhone "et d'autres appareils" chez la firme de Cupertino, pour laquelle il a même signé la paternité de quelques brevets, a quitté l'entreprise pour intégrer les rangs de Pixel Qi en novembre 2008. De quoi offrir aux deux entreprises une connexion qui faciliterait des relations commerciales ? L'avenir nous le dira.
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