De plus en plus d'administrations et de gouvernements passent au logiciel libre, réalisant ainsi de substantielles économies. OpenOffice.org a remplacé la suite de Microsoft chez maintes administrations, et la France n'est d'ailleurs pas en reste.
Thunderbird remplace également Outlook, comme c'est le cas aux ministères de la Défense, de l'Intérieur, des Finances, et de la Culture. Mais nos instances gouvernementales ne se contentent pas de bénéficier du logiciel libre sans y contribuer : ainsi, selon Reuters, l'armée française a développé une extension pour Thunderbird, nommée Trustedbird (anciennement MiliMail), et l'a mise à disposition du grand public.
Le projet a été lancé par la gendarmerie nationale alors qu'elle était encore rattachée au ministère de la Défense, et a été présenté à l'Otan, selon l'un des responsables du projet, le colonel Frédéric Suel. La gendarmerie utilise 83.000 exemplaires de Thunderbird, et a entamé une réflexion sur le logiciel libre dès 2003.
Le logiciel libre présente de nombreux avantages sur des points stratégiques : l'accès au code source et l'absence de propriétaire évite de remettre les clés de la République entre les mains d'un fournisseur privé. Les différents services ont ainsi tout lieu de s'assurer de leur indépendance et de la sécurité des données, quitte à modifier ou améliorer le code par leurs propres moyens. Sans compter bien sûr l'argument financier, qui pèse d'autant plus lourd en période de restrictions budgétaires.
Si ces arguments peuvent également séduire dans le privé, la question du coût de la migration semble malgré tout encore freiner nombre de décideurs.
Thunderbird remplace également Outlook, comme c'est le cas aux ministères de la Défense, de l'Intérieur, des Finances, et de la Culture. Mais nos instances gouvernementales ne se contentent pas de bénéficier du logiciel libre sans y contribuer : ainsi, selon Reuters, l'armée française a développé une extension pour Thunderbird, nommée Trustedbird (anciennement MiliMail), et l'a mise à disposition du grand public.
Le projet a été lancé par la gendarmerie nationale alors qu'elle était encore rattachée au ministère de la Défense, et a été présenté à l'Otan, selon l'un des responsables du projet, le colonel Frédéric Suel. La gendarmerie utilise 83.000 exemplaires de Thunderbird, et a entamé une réflexion sur le logiciel libre dès 2003.
Le logiciel libre présente de nombreux avantages sur des points stratégiques : l'accès au code source et l'absence de propriétaire évite de remettre les clés de la République entre les mains d'un fournisseur privé. Les différents services ont ainsi tout lieu de s'assurer de leur indépendance et de la sécurité des données, quitte à modifier ou améliorer le code par leurs propres moyens. Sans compter bien sûr l'argument financier, qui pèse d'autant plus lourd en période de restrictions budgétaires.
Si ces arguments peuvent également séduire dans le privé, la question du coût de la migration semble malgré tout encore freiner nombre de décideurs.