Alors que les besoins considérables d'Apple en matière de mémoire flash pour équiper ses iPod et iPhone ont souvent été pointés du doigt comme étant la source d'une pénurie dont le résultat direct a été l'augmentation du prix de la mémoire (voir notre article Apple commande sa mémoire flash en gros), certains industriels dénoncent aujourd'hui un petit jeu malsain auquel jouerait la firme de Cupertino.
Nos confrères du Korean Times rapportent en effet le témoignage anonyme de plusieurs responsables de cette industrie, qui indiquent qu'Apple spéculerait sur le prix de la mémoire en organisant sa surproduction : ainsi, elle commanderait un montant donné de mémoire, pour ne finir par en acheter qu'une portion moindre, une fois qu'a été atteint un objectif de tarif qu'elle s'est fixée en interne. Avec rien de moins que Samsung Electronics et Hynix Semiconductors comme fournisseurs, respectivement numéro un et trois du marché mondial de la mémoire, Apple bénéficie d'un levier conséquent pour influer sur le cours tarifaire de cette industrie.
Mais la montée en puissance d'Android, dont on estime qu'il aura dépassé l'iPhone en parts de marché d'ici 2012 (voir notre article Android devant iPhone en 2012 ?), pourrait venir contrebalancer l'influence de la firme à la pomme sur le marché de la mémoire. Qui plus est, une telle approche se montrerait contre-productive pour Apple elle-même : les fabricants, échaudés par ce petit jeu, pourraient fort bien diminuer d'eux mêmes leur production de manière arbitraire par rapport aux commandes d'Apple, celle-ci pourrait donc potentiellement se retrouver à court de composants pour sa production effective.
Lors de son introduction sur le marché en 2007, l'iPhone intégrait 4 Go de mémoire, contre 32 au maximum aujourd'hui. La mémoire moyenne des smartphones était de moins d'un gigaocter en 2008, on estime qu'elle se montera à 5,8 Go par appareil en 2013.
Nos confrères du Korean Times rapportent en effet le témoignage anonyme de plusieurs responsables de cette industrie, qui indiquent qu'Apple spéculerait sur le prix de la mémoire en organisant sa surproduction : ainsi, elle commanderait un montant donné de mémoire, pour ne finir par en acheter qu'une portion moindre, une fois qu'a été atteint un objectif de tarif qu'elle s'est fixée en interne. Avec rien de moins que Samsung Electronics et Hynix Semiconductors comme fournisseurs, respectivement numéro un et trois du marché mondial de la mémoire, Apple bénéficie d'un levier conséquent pour influer sur le cours tarifaire de cette industrie.
Mais la montée en puissance d'Android, dont on estime qu'il aura dépassé l'iPhone en parts de marché d'ici 2012 (voir notre article Android devant iPhone en 2012 ?), pourrait venir contrebalancer l'influence de la firme à la pomme sur le marché de la mémoire. Qui plus est, une telle approche se montrerait contre-productive pour Apple elle-même : les fabricants, échaudés par ce petit jeu, pourraient fort bien diminuer d'eux mêmes leur production de manière arbitraire par rapport aux commandes d'Apple, celle-ci pourrait donc potentiellement se retrouver à court de composants pour sa production effective.
Lors de son introduction sur le marché en 2007, l'iPhone intégrait 4 Go de mémoire, contre 32 au maximum aujourd'hui. La mémoire moyenne des smartphones était de moins d'un gigaocter en 2008, on estime qu'elle se montera à 5,8 Go par appareil en 2013.