Il semble que la promesse de Google sera tenue : une version bêta de Chrome pour Mac devrait arriver juste à temps pour les fêtes de fin d'année. Pour Dan Moren de MacWorld, c'est comme si Google lançait une version finale : « les versions de développement de Chrome pour OS X se sont doucement améliorées au point que vous n'avez plus à craindre un kernel panic cinq minutes après son lancement […] nous savons tous, que dans le langage de Google, "bêta" veut dire : "suffisamment bon pour une utilisation quotidienne" ».
Mais pour accélérer Internet, Google ne compte pas que sur son navigateur au moteur V8 et au carburant Webkit. Le géant de Menlo Park travaille en effet sur l'amélioration d'une des couches les plus primaires des communications du Web : la transmission des informations entre le serveur et le navigateur, assurée depuis bien longtemps via le protocole HTTP. Des ingénieurs de Google ont commencé à travailler sur SPDY (prononcez SPeedDY, rapide en anglais), un protocole conçu pour réduire au minimum les temps de latence. Selon les premiers tests sur un serveur adapté, il serait jusqu'à 55 % plus rapide que HTTP sur de gros sites (on parle là de millisecondes d'écart).
SPDY n'est pas conçu pour remplacer HTTP (en tout cas pas tout de suite), mais Google ne compte pas lancer l'idée uniquement en l'air : son code sera rendu open-source, et une version spéciale de Google Chrome le supporte déjà. Les plus pointus d'entre vous trouveront plus d'informations à son sujet dans le livre blanc de SPDY. Google est décidément sur tous les fronts…
Mais pour accélérer Internet, Google ne compte pas que sur son navigateur au moteur V8 et au carburant Webkit. Le géant de Menlo Park travaille en effet sur l'amélioration d'une des couches les plus primaires des communications du Web : la transmission des informations entre le serveur et le navigateur, assurée depuis bien longtemps via le protocole HTTP. Des ingénieurs de Google ont commencé à travailler sur SPDY (prononcez SPeedDY, rapide en anglais), un protocole conçu pour réduire au minimum les temps de latence. Selon les premiers tests sur un serveur adapté, il serait jusqu'à 55 % plus rapide que HTTP sur de gros sites (on parle là de millisecondes d'écart).
SPDY n'est pas conçu pour remplacer HTTP (en tout cas pas tout de suite), mais Google ne compte pas lancer l'idée uniquement en l'air : son code sera rendu open-source, et une version spéciale de Google Chrome le supporte déjà. Les plus pointus d'entre vous trouveront plus d'informations à son sujet dans le livre blanc de SPDY. Google est décidément sur tous les fronts…