Microsoft est en train d'ouvrir plus largement l'accès à son programme de bêta test d'Office Web Applications, la version web de sa suite bureautique. Depuis le début l'éditeur a promis une compatibilité - sans véritables restrictions - avec Safari et Firefox sur Mac. Promesse tenue comme nous avons pu le vérifier. On trouvera plus de détails sur l'état d'avancement de cette "Technical Preview" dans un précédent article, mais son auteur chez CNET l'avait testé sur Windows (voir l'article Premier aperçu sur Office Web Applications).
Notre essai avec Safari 4 s'est fait sans véritables anicroches (cela fonctionnait aussi avec Firefox). Il y a bien quelques erreurs parfois mais pas imputables au navigateur utilisé, plutôt au contenu des documents téléchargés. Nous avons fait l'essai avec et sans le plug-in Silverlight (sa présence n'est pas indispensable) et le résultat était le même.
La version en ligne de Word s'en tient pour le moment à un simple rôle de visionneuse de documents. Mais les fichiers Excel et PowerPoint sont éditables (s'ils ont été enregistrés aux formats .xlsx et .pptx). Les documents sont stockés dans l'espace SkyDrive de Windows Live, un équivalent de l'iDisk.
L'interface répond plutôt aux canons d'Office Windows avec ce ruban d'icônes, mais on ne risque pas de se creuser la tête très longtemps pour trouver son chemin parmi les fonctions. C'est un peu comme si Excel (ou PowerPoint) avaient été réduits aux 10 ou 12 fonctions que les gens utilisent tout le temps. Microsoft avait prévenu, il ne s'agit pas de mettre sur le web des clones des versions de bureau. L'adversaire s'appelle Google Docs pas Office...
On va surtout trouver des outils d'édition et de mise en forme des contenus. En l'état ces applicatifs web serviront davantage à partager des documents avec des collaborateurs, à avoir une copie de sécurité en ligne ou à permettre leur utilisation depuis une autre machine que la sienne. D'où l'intérêt de ne pas se cantonner à Windows et Internet Explorer. Pour aller plus loin dans les possibilités de création et d'édition (ne serait-ce que pour déplacer des blocs dans les diapos PowerPoint) les versions de bureau restent indispensables.
La feuille Excel que nous avons utilisée pouvait voir le contenu de ses cellules et formules modifiées, avec une mise à jour automatique et immédiate des graphiques associés. On peut ajouter des colonnes, en supprimer et réexporter le tout vers le bureau. Par contre, certains types de graphiques, comme ceux en 3D conçus dans Excel 2008, n'étaient pas repris correctement, graphiquement parlant. Ils avaient perdu toute leur profondeur. Et il est impossible de créer un graphique directement depuis la feuille de calcul en ligne.
Même interface mise au régime dans PowerPoint. On pourra créer des diaporamas en ligne, mais avec un choix assez limité d'effets, même si une belle collection de diagrammes est offerte et qu'ils sont aisés à remplir. Les diapositives peuvent être réordonnées entre elles et complétées d'images. Bizarrement l'une d'entre elles, créée avec PowerPoint 2008, montrait dans sa vignette plusieurs images, mais celles-ci refusaient de s'afficher dans la vue normale. Un champ de notes est aussi de la partie. Enfin, on peut lire son diaporama dans la fenêtre de Safari ou la voir occuper l'écran le plus largement possible. Le tout fonctionnait à bonne allure.
Ce premier contact avec Office Web Applications sur Mac ne fait pas oublier que Google (et d'autres) a déjà largement débroussaillé ce terrain de la bureautique en ligne. L'intérêt premier de la solution de Microsoft, vu du Mac, est justement qu'elle n'ignore pas notre plateforme. On peut également parier que la prochaine version d'Office Mac (annoncée pour la toute fin 2010) y accrochera ses applications. Pour qui utilise Office au quotidien, ou dont l'entreprise et les contacts peuvent être amenés à exploiter cette suite en ligne, c'est déjà en soi une bonne nouvelle. Office Web Apps sera payant ou gratuit (avec de la pub), sa mise en service est prévue au début 2010 avec le lancement d'Office 2010 Windows.
Notre essai avec Safari 4 s'est fait sans véritables anicroches (cela fonctionnait aussi avec Firefox). Il y a bien quelques erreurs parfois mais pas imputables au navigateur utilisé, plutôt au contenu des documents téléchargés. Nous avons fait l'essai avec et sans le plug-in Silverlight (sa présence n'est pas indispensable) et le résultat était le même.
La version en ligne de Word s'en tient pour le moment à un simple rôle de visionneuse de documents. Mais les fichiers Excel et PowerPoint sont éditables (s'ils ont été enregistrés aux formats .xlsx et .pptx). Les documents sont stockés dans l'espace SkyDrive de Windows Live, un équivalent de l'iDisk.
L'interface répond plutôt aux canons d'Office Windows avec ce ruban d'icônes, mais on ne risque pas de se creuser la tête très longtemps pour trouver son chemin parmi les fonctions. C'est un peu comme si Excel (ou PowerPoint) avaient été réduits aux 10 ou 12 fonctions que les gens utilisent tout le temps. Microsoft avait prévenu, il ne s'agit pas de mettre sur le web des clones des versions de bureau. L'adversaire s'appelle Google Docs pas Office...
On va surtout trouver des outils d'édition et de mise en forme des contenus. En l'état ces applicatifs web serviront davantage à partager des documents avec des collaborateurs, à avoir une copie de sécurité en ligne ou à permettre leur utilisation depuis une autre machine que la sienne. D'où l'intérêt de ne pas se cantonner à Windows et Internet Explorer. Pour aller plus loin dans les possibilités de création et d'édition (ne serait-ce que pour déplacer des blocs dans les diapos PowerPoint) les versions de bureau restent indispensables.
La feuille Excel que nous avons utilisée pouvait voir le contenu de ses cellules et formules modifiées, avec une mise à jour automatique et immédiate des graphiques associés. On peut ajouter des colonnes, en supprimer et réexporter le tout vers le bureau. Par contre, certains types de graphiques, comme ceux en 3D conçus dans Excel 2008, n'étaient pas repris correctement, graphiquement parlant. Ils avaient perdu toute leur profondeur. Et il est impossible de créer un graphique directement depuis la feuille de calcul en ligne.
Même interface mise au régime dans PowerPoint. On pourra créer des diaporamas en ligne, mais avec un choix assez limité d'effets, même si une belle collection de diagrammes est offerte et qu'ils sont aisés à remplir. Les diapositives peuvent être réordonnées entre elles et complétées d'images. Bizarrement l'une d'entre elles, créée avec PowerPoint 2008, montrait dans sa vignette plusieurs images, mais celles-ci refusaient de s'afficher dans la vue normale. Un champ de notes est aussi de la partie. Enfin, on peut lire son diaporama dans la fenêtre de Safari ou la voir occuper l'écran le plus largement possible. Le tout fonctionnait à bonne allure.
Ce premier contact avec Office Web Applications sur Mac ne fait pas oublier que Google (et d'autres) a déjà largement débroussaillé ce terrain de la bureautique en ligne. L'intérêt premier de la solution de Microsoft, vu du Mac, est justement qu'elle n'ignore pas notre plateforme. On peut également parier que la prochaine version d'Office Mac (annoncée pour la toute fin 2010) y accrochera ses applications. Pour qui utilise Office au quotidien, ou dont l'entreprise et les contacts peuvent être amenés à exploiter cette suite en ligne, c'est déjà en soi une bonne nouvelle. Office Web Apps sera payant ou gratuit (avec de la pub), sa mise en service est prévue au début 2010 avec le lancement d'Office 2010 Windows.