Le retrait d'Apple de la Chambre de Commerce américaine n'en finit plus de faire des remous (voir notre article Apple claque la porte de la Chambre de Commerce US). Après la réaction acerbe de son Président (voir l'article La Chambre de Commerce US répond à Apple), l'approbation sans équivoque de Greenpeace (voir l'article Greenpeace prend le parti d'Apple), et même l'assentiment du Secrétaire d'Etat à l'Energie américain, Steven Chu, c'est au tour du Wall Street Journal de prendre position concernant l'attitude d'Apple. Le quotidien, qu'on pense volontiers plus préoccupé par la bourse que par l'environnement, publie un éditorial à charge contre la firme de Cupertino.
Il accuse en effet la société de Steve Jobs de se préoccuper plus du "politiquement correct environnemental" que de ses actionnaires, ce que d'autres pourraient justement trouver louable. N'oublions pas qu'Apple ne distribue pas de dividendes à ses actionnaires, qui ne peuvent ainsi faire de bénéfices que sur la revente de leurs actions, dont la valeur est susceptible d'être directement influencée par les prises de position d'Apple, en bien comme en mal. S'il reste à voir quelle influence une régulation des émissions de gaz à effet de serre pourrait avoir sur l'action Apple, le cours de l'action n'a pas été perturbé par la position du fabriquant, prenant même 2 dollars de valeur depuis son départ de la Chambre de Commerce.
Mais le journal se fait plus insidieux en soulignant qu'Al Gore, membre éminent du conseil d'administration d'Apple, a beaucoup investi dans les technologies des énergies renouvelables, et qu'il aurait donc un intérêt personnel à ce que les régulations en la matière rendent ces énergies plus compétitives que les énergies fossiles, ce qui le rendrait plus riche encore. Cependant, le journal ne fait là que lever une hypothèse sans pour autant l'étayer de faits plus tangibles.
Le WSJ note également que Tim Cook, le COO d'Apple, siège également au conseil d'administration de Nike, et que la quasi-simultanéité du retrait des deux entreprises de la Chambre de Commerce n'est sans doute pas qu'une coïncidence (à noter cependant que si Nike s'est retirée du conseil de la Chambre, elle en est toujours membre, tandis qu'Apple a entièrement quitté l'organisation). Là aussi, pure spéculation de la part du journal, ce qui est assez ironique provenant un journal financier.
Mais à bien y réfléchir, rien que de très attendu de la part du quotidien de Rupert Murdoch, qui manifeste là une vision court-termiste propre à bien des investisseurs, dans un pays où l'influence de l'activité humaine sur le réchauffement climatique fait toujours débat et est, pour certains, toujours sujette à caution.
Il accuse en effet la société de Steve Jobs de se préoccuper plus du "politiquement correct environnemental" que de ses actionnaires, ce que d'autres pourraient justement trouver louable. N'oublions pas qu'Apple ne distribue pas de dividendes à ses actionnaires, qui ne peuvent ainsi faire de bénéfices que sur la revente de leurs actions, dont la valeur est susceptible d'être directement influencée par les prises de position d'Apple, en bien comme en mal. S'il reste à voir quelle influence une régulation des émissions de gaz à effet de serre pourrait avoir sur l'action Apple, le cours de l'action n'a pas été perturbé par la position du fabriquant, prenant même 2 dollars de valeur depuis son départ de la Chambre de Commerce.
Mais le journal se fait plus insidieux en soulignant qu'Al Gore, membre éminent du conseil d'administration d'Apple, a beaucoup investi dans les technologies des énergies renouvelables, et qu'il aurait donc un intérêt personnel à ce que les régulations en la matière rendent ces énergies plus compétitives que les énergies fossiles, ce qui le rendrait plus riche encore. Cependant, le journal ne fait là que lever une hypothèse sans pour autant l'étayer de faits plus tangibles.
Le WSJ note également que Tim Cook, le COO d'Apple, siège également au conseil d'administration de Nike, et que la quasi-simultanéité du retrait des deux entreprises de la Chambre de Commerce n'est sans doute pas qu'une coïncidence (à noter cependant que si Nike s'est retirée du conseil de la Chambre, elle en est toujours membre, tandis qu'Apple a entièrement quitté l'organisation). Là aussi, pure spéculation de la part du journal, ce qui est assez ironique provenant un journal financier.
Mais à bien y réfléchir, rien que de très attendu de la part du quotidien de Rupert Murdoch, qui manifeste là une vision court-termiste propre à bien des investisseurs, dans un pays où l'influence de l'activité humaine sur le réchauffement climatique fait toujours débat et est, pour certains, toujours sujette à caution.