Après qu'Apple a décidé de quitter la Chambre de Commerce américaine (voir notre article), et que le Président de cette dernière ait répondu à cette défection de manière acerbe (voir notre article), Greenpeace a décidé d'apporter publiquement son soutien à la firme de Cupertino, et en profite pour inviter d'autres géants de l'industrie de l'informatique à suivre l'exemple d'Apple, en particulier IBM et Microsoft, qui siègent au conseil d'administration de la Chambre. Greepeace ajoute qu'elles auraient tout intérêt à le faire dans la mesure où elles disposent de technologies et de logiciels qui seraient utiles pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L'ONG insiste sur le fait que nombre d'entreprises, membres de la Chambre de Commerce, déclarent publiquement leurs valeurs écologiques, tout en donnant leur participation financière à la Chambre de Commerce, qui utilise cet argent pour faire du lobbying. Celui-ci va exactement à l'opposé de ces pieuses intentions, et l'association souligne qu'il y a là une incohérence.
Elle rappelle qu'entre 1998 et 2007, la Chambre de Commerce a investi 488 millions de dollars en lobbying. Elle rappelle également que la Chambre n'y va pas de main morte sur ses positions : en août celle-ci a fait part de son intention de mettre à l'épreuve la science du changement climatique (déclaration qui est à l'origine de la défection d'Apple).
Un autre renfort est venu de Steven Chu, le Secrétaire d'état américain à l'énergie qui a jugé ces défections "formidables". Il enjoint la Chambre de Commerce de considérer le potentiel économique pour le pays que peut représenter la mise en oeuvre de nouvelle industries.
Face à la radicalisation des positions, il sera très délicat pour la Chambre de Commerce de sortir de cette crise, ce qui risque d'élaguer un peu plus ses effectifs jusqu'à ce qu'il ne lui reste plus que des opposants à la régulation de l'émission des gaz à effet de serre.
L'ONG insiste sur le fait que nombre d'entreprises, membres de la Chambre de Commerce, déclarent publiquement leurs valeurs écologiques, tout en donnant leur participation financière à la Chambre de Commerce, qui utilise cet argent pour faire du lobbying. Celui-ci va exactement à l'opposé de ces pieuses intentions, et l'association souligne qu'il y a là une incohérence.
Elle rappelle qu'entre 1998 et 2007, la Chambre de Commerce a investi 488 millions de dollars en lobbying. Elle rappelle également que la Chambre n'y va pas de main morte sur ses positions : en août celle-ci a fait part de son intention de mettre à l'épreuve la science du changement climatique (déclaration qui est à l'origine de la défection d'Apple).
Un autre renfort est venu de Steven Chu, le Secrétaire d'état américain à l'énergie qui a jugé ces défections "formidables". Il enjoint la Chambre de Commerce de considérer le potentiel économique pour le pays que peut représenter la mise en oeuvre de nouvelle industries.
Face à la radicalisation des positions, il sera très délicat pour la Chambre de Commerce de sortir de cette crise, ce qui risque d'élaguer un peu plus ses effectifs jusqu'à ce qu'il ne lui reste plus que des opposants à la régulation de l'émission des gaz à effet de serre.