Flash 10.1 s'annonce comme une évolution majeure chez Adobe avec en particulier une volonté de l'imposer sur toutes les plateformes mobiles qui comptent… mais sans l'iPhone. Adobe a annoncé aujourd'hui qu'une version bêta publique de Flash 10.1 serait disponible sur Windows Mobile, webOS (Palm), Mac OS X, Windows et Linux d'ici la fin de l'année. Symbian OS et Android rejoindront ce cortège au début 2010. RIM n'est pas oublié, le fabricant canadien a également signé avec Adobe, mais sans donner de date de disponibilité du lecteur sur ses BlackBerry.
Tout cela s'inscrit dans l'Open Screen Project, qui s'étend jusqu'aux téléviseurs reliés à Internet. Objectif, avoir un lecteur Flash s'appuyant sur des bases communes à toutes les plateformes et vendre cette forme d'universalité aux développeurs et fournisseurs de contenus.
L'iPhone sur la touche
Absent notable de cette grande parade, l'iPhone. Adobe n'en fait pas mystère il a besoin d'Apple pour intégrer Flash sur iPhone OS et cette aide ne venant pas, l'éditeur a choisi de recentrer ses ressources de développement sur les autres plateformes, tout en laissant la porte ouverte au cas où. Pour bien montrer que le perdant dans l'histoire est Apple, Adobe affirme que 85% des 100 principaux sites web utilisent Flash et qu'environ 75% des vidéos sur le web également.
Apple de son côté semble plutôt préférer jouer sa propre partition (il faudra aussi compter avec Silverlight chez Microsoft). S'agissant du développement d'applications ou de petits jeux le catalogue de son App Store montre qu'iPhone OS est largement à la hauteur. Le WebKit de Safari évolue pour gérer des animations toujours plus complexes (on l'a vu aussi avec les contenus interactifs proposés par les iTunes LP) et la dernière version d'iPhone OS a mis en avant un protocole de streaming vidéo adapté aux mobiles, c'est aussi l'une des nouveautés de Flash 10.1 (voir à ce sujet l'article Adobe s'engage dans le Streaming HTTP).
Sur ordinateurs
Plusieurs choses sont à attendre de ce nouveau Flash 10.1. Côté ordinateurs, Adobe promet une adaptation 64 bits pour Mac OS X et Windows mais pas avec la première version. Actuellement, seul Linux en profite dans une version alpha de Flash 10. L'accélération matérielle est prévue pour la lecture des vidéos H.264 afin de décharger le processeur principal. Un mode de consultation privée a été ajouté afin que les contenus consultés ne soient pas conservés dans l'historique et le cache du navigateur. Cependant, Safari est absent des navigateurs cités (Firefox, Chrome et Internet Explorer). Des applications Flash et AIR pourront aussi utiliser le microphone de l'ordinateur pour des applications ludiques (karaoké…) ou plus professionnelles.
Sur téléphones
Dans sa version mobile, Flash 10.1 saura utiliser l'accéléromètre et le multi-touch : changement de l'orientation de l'écran, pincements avec deux doigts, défilements, double tapotement, utilisation des claviers virtuels, support des "gestures" pour leur associer des actions, etc. Certaines de ces fonctions tireront partie de Windows 7 sur les PC à écrans multi-touch.
Adobe affirme avoir énormément travaillé sur les performances (gestion de la mémoire, temps de chargement, accélération matérielle dans les effets et animations, préservation de la batterie…) afin de rendre Flash exploitable sur les mobiles (deux démos sont faites sur un Palm Pre et un smartphone Windows Mobile). Le déploiement de cette nouvelle version se fera essentiellement au premier semestre 2010, une fois sortie de sa période de bêta.
Tout cela s'inscrit dans l'Open Screen Project, qui s'étend jusqu'aux téléviseurs reliés à Internet. Objectif, avoir un lecteur Flash s'appuyant sur des bases communes à toutes les plateformes et vendre cette forme d'universalité aux développeurs et fournisseurs de contenus.
L'iPhone sur la touche
Absent notable de cette grande parade, l'iPhone. Adobe n'en fait pas mystère il a besoin d'Apple pour intégrer Flash sur iPhone OS et cette aide ne venant pas, l'éditeur a choisi de recentrer ses ressources de développement sur les autres plateformes, tout en laissant la porte ouverte au cas où. Pour bien montrer que le perdant dans l'histoire est Apple, Adobe affirme que 85% des 100 principaux sites web utilisent Flash et qu'environ 75% des vidéos sur le web également.
Apple de son côté semble plutôt préférer jouer sa propre partition (il faudra aussi compter avec Silverlight chez Microsoft). S'agissant du développement d'applications ou de petits jeux le catalogue de son App Store montre qu'iPhone OS est largement à la hauteur. Le WebKit de Safari évolue pour gérer des animations toujours plus complexes (on l'a vu aussi avec les contenus interactifs proposés par les iTunes LP) et la dernière version d'iPhone OS a mis en avant un protocole de streaming vidéo adapté aux mobiles, c'est aussi l'une des nouveautés de Flash 10.1 (voir à ce sujet l'article Adobe s'engage dans le Streaming HTTP).
Sur ordinateurs
Plusieurs choses sont à attendre de ce nouveau Flash 10.1. Côté ordinateurs, Adobe promet une adaptation 64 bits pour Mac OS X et Windows mais pas avec la première version. Actuellement, seul Linux en profite dans une version alpha de Flash 10. L'accélération matérielle est prévue pour la lecture des vidéos H.264 afin de décharger le processeur principal. Un mode de consultation privée a été ajouté afin que les contenus consultés ne soient pas conservés dans l'historique et le cache du navigateur. Cependant, Safari est absent des navigateurs cités (Firefox, Chrome et Internet Explorer). Des applications Flash et AIR pourront aussi utiliser le microphone de l'ordinateur pour des applications ludiques (karaoké…) ou plus professionnelles.
Sur téléphones
Dans sa version mobile, Flash 10.1 saura utiliser l'accéléromètre et le multi-touch : changement de l'orientation de l'écran, pincements avec deux doigts, défilements, double tapotement, utilisation des claviers virtuels, support des "gestures" pour leur associer des actions, etc. Certaines de ces fonctions tireront partie de Windows 7 sur les PC à écrans multi-touch.
Adobe affirme avoir énormément travaillé sur les performances (gestion de la mémoire, temps de chargement, accélération matérielle dans les effets et animations, préservation de la batterie…) afin de rendre Flash exploitable sur les mobiles (deux démos sont faites sur un Palm Pre et un smartphone Windows Mobile). Le déploiement de cette nouvelle version se fera essentiellement au premier semestre 2010, une fois sortie de sa période de bêta.