Microsoft a levé le voile la semaine dernière sur Office Web Applications, la version web de sa suite bureautique. Quelques milliers d'utilisateurs anglais et japonais ont le droit pour le moment de l'utiliser. Il s'agit d'une bêta encore incomplète ("Technical Preview") et ce bêta test sera ensuite élargi dans le courant de l'automne. Quant à la date de disponibilité de la première version finale, elle reste inconnue. Probablement au premier semestre 2010, dans la foulée d'Office 2010 pour Windows. Trois versions sont programmées, une grand public gratuite qui affichera des pubs et deux pour les entreprises.
Office Web Apps marche avec Internet Explorer 7 et 8, Firefox 3.5 et Safari 4. Chrome est absent de la liste, Microsoft affirmant qu'il devait procéder par priorité… Chrome (et Opera) devraient néanmoins savoir faire fonctionner le service. La présence de Silverlight n'est pas obligatoire, mais elle pourra améliorer certaines opérations comme le zoom.
Un air de bureau
CNET qui livre ses premières impressions relève que l'interface, avec son ruban d'icônes, ne perturbera pas les habitués d'Office sur PC (dans Office Mac cette interface n'a pas été retenue). Mais ce design devra être adapté aux écrans des smartphones. A terme l'iPhone aura accès au service mais uniquement avec des capacités de lecture des documents. Et dans tous les cas, il faudra être connecté au réseau pour utiliser Office Web Applications. Alors que Google fait en sorte que ses services fonctionnent même en mode off-line avec un système de cache.
Les quatre applications proposées - Word, Excel, PowerPoint et OneNote - ne sont pas dans le même état d'avancement. OneNote n'est pas là, Excel et PowerPoint permettent de créer et d'éditer des documents, mais Word est cantonné à la lecture des fichiers.
Excel
L'édition simultanée d'un même document par deux personnes ou plus est autorisée. Les changements se reflètent quasi instantanément chez les autres utilisateurs en ligne, sans qu'il soit nécessaire de faire à chaque fois un enregistrement. Tout se déroule automatiquement en arrière-plan. CNET observe que les documents réalisés avec la version bureau sont repris dans la version web avec une belle fidélité, qu'il s'agisse des mises en forme complexes, des polices, des graphiques ou du contenu des bases de données.
Le partage des documents est sujet à plus de critiques puisqu'on ne peut le faire qu'à partir de dossiers. Il faut préalablement ranger un document dans un dossier avant de pouvoir le partager avec d'autres personnes. Ça va pour un fichier, mais lorsque plusieurs sont concernés avec différents destinataires, les choses se compliquent. D'autant que l'ergonomie des réglages n'est pas terrible. Google Docs serait beaucoup plus simple et intuitif sur ce point, avec un partage qui se gère depuis le document.
PowerPoint
PowerPoint aussi reprend fidèlement les présentations créées avec son cousin de bureau mais beaucoup de possibilité d'animations et d'enrichissements sont encore absentes de cette Technical Preview, empêchant de voir si leur ajout depuis un navigateur web est aisé et performant. Le rendu des présentations est décrit comme très bon mais sans possibilité de les exécuter en plein écran. Précision, les documents PowerPoint et Excel doivent être au format Office 2007 (.pptx et .xlsx) pour être modifiables en ligne.
Word
Le traitement de texte ne sert pour l'heure que de visionneuse de documents (au moins sur ce point il marche bien). Et il est possible que les outils d'édition restent absents pendant toute la durée de la période de bêta. Même dans sa première version finale l'an prochain Word aura les ailes un peu rognées sur l'aspect collaboratif. Il sera impossible de travailler à plusieurs sur un même document. Cette fonction, qui existera pour Word 2010 Windows, est néanmoins sur la feuille de route. Il sera impossible aussi d'insérer le contenu d'un document Word dans une page web comme le font des concurrents. Une fonction qui devrait être offerte aux documents Excel.
De l'avis de CNET, Google Docs est plus léger et plus rapide que l'actuelle version d'Office mais celle-ci devrait offrir plus de fonctions ainsi que de nombreux points communs avec la version Windows. Reste à voir comment Microsoft va gérer l'intégration entre ces deux formules de sa suite bureautique.
Office Web Apps marche avec Internet Explorer 7 et 8, Firefox 3.5 et Safari 4. Chrome est absent de la liste, Microsoft affirmant qu'il devait procéder par priorité… Chrome (et Opera) devraient néanmoins savoir faire fonctionner le service. La présence de Silverlight n'est pas obligatoire, mais elle pourra améliorer certaines opérations comme le zoom.
Un air de bureau
CNET qui livre ses premières impressions relève que l'interface, avec son ruban d'icônes, ne perturbera pas les habitués d'Office sur PC (dans Office Mac cette interface n'a pas été retenue). Mais ce design devra être adapté aux écrans des smartphones. A terme l'iPhone aura accès au service mais uniquement avec des capacités de lecture des documents. Et dans tous les cas, il faudra être connecté au réseau pour utiliser Office Web Applications. Alors que Google fait en sorte que ses services fonctionnent même en mode off-line avec un système de cache.
Les quatre applications proposées - Word, Excel, PowerPoint et OneNote - ne sont pas dans le même état d'avancement. OneNote n'est pas là, Excel et PowerPoint permettent de créer et d'éditer des documents, mais Word est cantonné à la lecture des fichiers.
Excel
L'édition simultanée d'un même document par deux personnes ou plus est autorisée. Les changements se reflètent quasi instantanément chez les autres utilisateurs en ligne, sans qu'il soit nécessaire de faire à chaque fois un enregistrement. Tout se déroule automatiquement en arrière-plan. CNET observe que les documents réalisés avec la version bureau sont repris dans la version web avec une belle fidélité, qu'il s'agisse des mises en forme complexes, des polices, des graphiques ou du contenu des bases de données.
Le partage des documents est sujet à plus de critiques puisqu'on ne peut le faire qu'à partir de dossiers. Il faut préalablement ranger un document dans un dossier avant de pouvoir le partager avec d'autres personnes. Ça va pour un fichier, mais lorsque plusieurs sont concernés avec différents destinataires, les choses se compliquent. D'autant que l'ergonomie des réglages n'est pas terrible. Google Docs serait beaucoup plus simple et intuitif sur ce point, avec un partage qui se gère depuis le document.
PowerPoint
PowerPoint aussi reprend fidèlement les présentations créées avec son cousin de bureau mais beaucoup de possibilité d'animations et d'enrichissements sont encore absentes de cette Technical Preview, empêchant de voir si leur ajout depuis un navigateur web est aisé et performant. Le rendu des présentations est décrit comme très bon mais sans possibilité de les exécuter en plein écran. Précision, les documents PowerPoint et Excel doivent être au format Office 2007 (.pptx et .xlsx) pour être modifiables en ligne.
Word
Le traitement de texte ne sert pour l'heure que de visionneuse de documents (au moins sur ce point il marche bien). Et il est possible que les outils d'édition restent absents pendant toute la durée de la période de bêta. Même dans sa première version finale l'an prochain Word aura les ailes un peu rognées sur l'aspect collaboratif. Il sera impossible de travailler à plusieurs sur un même document. Cette fonction, qui existera pour Word 2010 Windows, est néanmoins sur la feuille de route. Il sera impossible aussi d'insérer le contenu d'un document Word dans une page web comme le font des concurrents. Une fonction qui devrait être offerte aux documents Excel.
De l'avis de CNET, Google Docs est plus léger et plus rapide que l'actuelle version d'Office mais celle-ci devrait offrir plus de fonctions ainsi que de nombreux points communs avec la version Windows. Reste à voir comment Microsoft va gérer l'intégration entre ces deux formules de sa suite bureautique.