Le blog MacResearch, spécialisé dans l'actualité Apple pour les milieux scientifiques, s'interroge sur les motivations qui ont conduit Apple à livrer le code de Grand Central Dispatch (GCD).
L'initiative est en effet singulière puisque GCD fait partie des nouveautés mises en avant par Apple pour vanter les mérites et les innovations de son dernier OS. En livrant les clefs (pas toutes) de cette technologie, elle facilite sa transposition sur des plateformes concurrentes.
La première raison possible, déjà avancée, est de bénéficier en retour des améliorations qui auront été effectuées par d'autres développeurs. WebKit a montré la voie sur ce point, Google, pour ne citer que lui, participe à son évolution.
Drew McCormack, l'un des contributeurs de MacResarch, minimise le risque de voir un gros concurrent d'Apple se saisir de cette technologie. Selon lui Microsoft ne le fera pas et les seuls pouvant y trouver intérêt seront les gens du monde Linux et Unix au sens large. Des plateformes qui ne posent pas à proprement parler de problèmes de concurrence à Mac OS X.
Partant de là, des développements Unix autour de GDC pourraient venir ensuite sur Mac. Chose moins envisageable si Grand Central reste un simple citoyen de Mac OS X.
Autre argument avancé, celui de pousser à l'adoption d'une particularité de Grand Central Dispatch, les Blocks. Ils permettent de définir des tâches au sein de l'application qui seront prises en charge par GDC en vue de leur distribution vers les coeurs du processeur. Ces Blocks s'appuient sur un jeu d'extensions au langage C (et dérivés). N'étant en rien standards, ces instructions verraient leur utilisation et adoption stimulée par cette ouverture de Grand Central.
Toutefois, McCormack souligne qu'Apple n'a pas distribué l'intégralité de GDC, il faut par exemple l'adapter soi-même pour chaque kernel de destination. Et les compilateurs C capables de gérer ces extensions maison sont encore rares. Le projet n'en est qu'à ses débuts et sa large adoption tient encore du domaine de l'hypothèse.
L'initiative est en effet singulière puisque GCD fait partie des nouveautés mises en avant par Apple pour vanter les mérites et les innovations de son dernier OS. En livrant les clefs (pas toutes) de cette technologie, elle facilite sa transposition sur des plateformes concurrentes.
La première raison possible, déjà avancée, est de bénéficier en retour des améliorations qui auront été effectuées par d'autres développeurs. WebKit a montré la voie sur ce point, Google, pour ne citer que lui, participe à son évolution.
Drew McCormack, l'un des contributeurs de MacResarch, minimise le risque de voir un gros concurrent d'Apple se saisir de cette technologie. Selon lui Microsoft ne le fera pas et les seuls pouvant y trouver intérêt seront les gens du monde Linux et Unix au sens large. Des plateformes qui ne posent pas à proprement parler de problèmes de concurrence à Mac OS X.
Partant de là, des développements Unix autour de GDC pourraient venir ensuite sur Mac. Chose moins envisageable si Grand Central reste un simple citoyen de Mac OS X.
Autre argument avancé, celui de pousser à l'adoption d'une particularité de Grand Central Dispatch, les Blocks. Ils permettent de définir des tâches au sein de l'application qui seront prises en charge par GDC en vue de leur distribution vers les coeurs du processeur. Ces Blocks s'appuient sur un jeu d'extensions au langage C (et dérivés). N'étant en rien standards, ces instructions verraient leur utilisation et adoption stimulée par cette ouverture de Grand Central.
Toutefois, McCormack souligne qu'Apple n'a pas distribué l'intégralité de GDC, il faut par exemple l'adapter soi-même pour chaque kernel de destination. Et les compilateurs C capables de gérer ces extensions maison sont encore rares. Le projet n'en est qu'à ses débuts et sa large adoption tient encore du domaine de l'hypothèse.