Voilà maintenant deux ans qu'Adobe a mis fin au développement du logiciel de dessin vectoriel Freehand, suite à la fusion avec Macromedia. Deux ans que ses aficionados se lamentent de la situation, et brûlent un cierge à chaque mise à jour de Mac OS X en espérant que le logiciel continuera, vaille que vaille, à fonctionner.
C'est encore le cas sous Snow Leopard, bien que Freehand connaisse quelques bugs qui rendent son utilisation de plus en plus compromise, sans parler du fait qu'un jour ou l'autre, il finira par ne plus marcher du tout. C'est pour échapper à ce funeste destin que des utilisateurs se sont regroupés afin de trouver une issue pour l'ancien concurrent d'Illustrator, sous le nom de "free Freehand".
L'ironie du sort, c'est qu'Adobe n'a eu le droit de faire l'acquisition d'Aldus, l'éditeur d'origine de Freehand, qu'à l'expresse condition de se séparer du logiciel, exigée par les instances antitrust américaines. Celui-ci s'est donc retrouvé au catalogue de Macromedia. Quelques années plus tard, ça n'a plus posé de cas de conscience lors de la fusion avec Macromedia, et c'était la fin de route pour Freehand, pourtant très apprécié en Europe.
L'association d'utilisateurs envisage trois cas de figure :
- soit Adobe fournit de nouvelles mises à jour de Freehand (ce qui est d'autant moins plausible qu'à mesure que le code devient obsolète, il implique d'autant plus de travail pour le remettre au goût du jour)
- soit l'association parvient à lever assez de fonds pour faire l'acquisition du code (en admettant qu'Adobe soit vendeuse, ce qui paraît peu probable sachant qu'elle y perdrait en parts de marché avec Illustrator)
- soit, enfin, l'association intente une action en justice pour tenter de condamner Adobe à l'un des deux cas précédents, bien que leurs avocats aient peu d'espoir sur ce point.
Bref, on leur souhaite beaucoup, beaucoup de chance…
C'est encore le cas sous Snow Leopard, bien que Freehand connaisse quelques bugs qui rendent son utilisation de plus en plus compromise, sans parler du fait qu'un jour ou l'autre, il finira par ne plus marcher du tout. C'est pour échapper à ce funeste destin que des utilisateurs se sont regroupés afin de trouver une issue pour l'ancien concurrent d'Illustrator, sous le nom de "free Freehand".
L'ironie du sort, c'est qu'Adobe n'a eu le droit de faire l'acquisition d'Aldus, l'éditeur d'origine de Freehand, qu'à l'expresse condition de se séparer du logiciel, exigée par les instances antitrust américaines. Celui-ci s'est donc retrouvé au catalogue de Macromedia. Quelques années plus tard, ça n'a plus posé de cas de conscience lors de la fusion avec Macromedia, et c'était la fin de route pour Freehand, pourtant très apprécié en Europe.
L'association d'utilisateurs envisage trois cas de figure :
- soit Adobe fournit de nouvelles mises à jour de Freehand (ce qui est d'autant moins plausible qu'à mesure que le code devient obsolète, il implique d'autant plus de travail pour le remettre au goût du jour)
- soit l'association parvient à lever assez de fonds pour faire l'acquisition du code (en admettant qu'Adobe soit vendeuse, ce qui paraît peu probable sachant qu'elle y perdrait en parts de marché avec Illustrator)
- soit, enfin, l'association intente une action en justice pour tenter de condamner Adobe à l'un des deux cas précédents, bien que leurs avocats aient peu d'espoir sur ce point.
Bref, on leur souhaite beaucoup, beaucoup de chance…