Sur le plan juridique, les relations sont toujours aussi tendues entre Apple et Psystar. Les avocats de Psystar ont commencé à rencontrer quelques hauts responsables d'Apple afin de pouvoir leur poser des questions sur le litige qui oppose les deux sociétés (lire : Psystar passe le mois d'août chez Apple).
Les avocats de Psystar sont repartis furieux de leur entretien avec Phil Schiller le 13 août dernier. Manifestement, le bras droit de Steve Jobs ne s'est pas du tout prêté au jeu et a refusé de répondre à la moindre question. Ils ont demandé à Alsup, le juge chargé de l'affaire, de forcer Phil Schiller à déposer dans un délai de deux semaines et de préparer sérieusement l'entretien. On ignore si les rendez-vous avec les autres cadres d'Apple se sont mieux passés.
De son côté, Pystar a fourni des éléments d'explications concernant la manière dont elle parvient à faire démarrer Mac OS X sur ses ordinateurs. Apple s'est plaint à plusieurs reprises que Psystar avait détruit certains éléments ou du moins n'avait pas conservé des informations à ce sujet. Le fabricant confirme qu'il a dans un premier temps utilisé une version modifiée du bootloader open-source "boot123" pour faire démarrer ses ordinateurs sur le système d'Apple. Mais il a par la suite développé son propre module de zéro. Psystar est incapable de fournir le code source de son bootloader "boot123", mais affirme qu'il différait de trois lignes de code de la version open-source.
La société californienne, pour sa part, indique avoir trouvé sur une machine de Psystar des outils et des extensions au noyau qui permettaient de décoder son chargeur d’amorçage. Du point de vue de la firme de Cupertino, ce procédé viole sa propriété intellectuelle. Chez Psystar, on avoue avoir étudié cette piste, mais ne jamais avoir commercialisé d'ordinateurs utilisant ce procédé. Concernant la machine trouvée par Apple avec les outils en question, Psytar évoque une erreur de manipulation. À suivre…
Les avocats de Psystar sont repartis furieux de leur entretien avec Phil Schiller le 13 août dernier. Manifestement, le bras droit de Steve Jobs ne s'est pas du tout prêté au jeu et a refusé de répondre à la moindre question. Ils ont demandé à Alsup, le juge chargé de l'affaire, de forcer Phil Schiller à déposer dans un délai de deux semaines et de préparer sérieusement l'entretien. On ignore si les rendez-vous avec les autres cadres d'Apple se sont mieux passés.
De son côté, Pystar a fourni des éléments d'explications concernant la manière dont elle parvient à faire démarrer Mac OS X sur ses ordinateurs. Apple s'est plaint à plusieurs reprises que Psystar avait détruit certains éléments ou du moins n'avait pas conservé des informations à ce sujet. Le fabricant confirme qu'il a dans un premier temps utilisé une version modifiée du bootloader open-source "boot123" pour faire démarrer ses ordinateurs sur le système d'Apple. Mais il a par la suite développé son propre module de zéro. Psystar est incapable de fournir le code source de son bootloader "boot123", mais affirme qu'il différait de trois lignes de code de la version open-source.
La société californienne, pour sa part, indique avoir trouvé sur une machine de Psystar des outils et des extensions au noyau qui permettaient de décoder son chargeur d’amorçage. Du point de vue de la firme de Cupertino, ce procédé viole sa propriété intellectuelle. Chez Psystar, on avoue avoir étudié cette piste, mais ne jamais avoir commercialisé d'ordinateurs utilisant ce procédé. Concernant la machine trouvée par Apple avec les outils en question, Psytar évoque une erreur de manipulation. À suivre…