Il y a deux ans, Steve Jobs aurait proposé un accord à son homologue chez Palm, Ed Colligan, pour que les deux sociétés ne se débauchent pas leurs salariés. Bloomberg a pu prendre connaissance de cet échange, survenu en août 2007. Ni Apple, ni Palm, ni Colligan ou Jobs n'ont apporté de commentaires.
À cette époque, le premier iPhone venait juste d'être lancé. Jon Rubinstein, l'ancien patron du matériel ainsi que de la division iPod chez Apple avait rejoint Palm où il restructurait les équipes et redéfinissait les projets à grands coups de machette. Il avait quitté Apple l'année précédente.
Le contenu exact de la proposition faite par Steve Jobs n'est pas connu, mais dans cette discussion le patron d'Apple se disait préoccupé par le fait que son ancien lieutenant recrutait des gens d'Apple (voir l'article Palm poursuit son marché chez Apple) "Nous devons tout faire pour arrêter ça" déclarait Jobs. Il a aussi rappelé qu'Apple avait plus de brevets et d'argent que Palm, dans le cas où les deux sociétés finissent par se retrouver en justice.
Dans un premier temps, Colligan a envisagé des concessions, avant de se raviser et de refuser la requête du patron d'Apple. "Votre proposition de se mettre d'accord pour qu'aucune de nos deux sociétés n'embauche les employés de l'autre est non seulement mauvaise, mais très certainement illégale" a répondu Ed Colligan à Steve Jobs. Il a en outre affirmé qu'Apple avait débauché au moins 2% des salariés de Palm alors que l'iPhone était en développement.
Ces révélations font échos à d'autres soupçons d'entente entre Apple et Google, toujours sur ce thème d'un accord non écrit où chacun se garde d'aller piocher dans les équipes de l'autre. Les employés restant libres de postuler eux-mêmes (voir l'article Apple/Google : pas de débauchage). Une pratique qui pourrait être jugée comme anticoncurrentielle.
Ed Colligan a quitté Palm en juin dernier pour devenir associé chez le principal investisseur du fabricant de PDA - Elevation Partners - tandis que Rubinstein lui a succédé.
Sur le même sujet :
Apple : prête à tout pour défendre l'iPhone ?
Le ton montre entre Apple et Palm
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Le contenu exact de la proposition faite par Steve Jobs n'est pas connu, mais dans cette discussion le patron d'Apple se disait préoccupé par le fait que son ancien lieutenant recrutait des gens d'Apple (voir l'article Palm poursuit son marché chez Apple) "Nous devons tout faire pour arrêter ça" déclarait Jobs. Il a aussi rappelé qu'Apple avait plus de brevets et d'argent que Palm, dans le cas où les deux sociétés finissent par se retrouver en justice.
Dans un premier temps, Colligan a envisagé des concessions, avant de se raviser et de refuser la requête du patron d'Apple. "Votre proposition de se mettre d'accord pour qu'aucune de nos deux sociétés n'embauche les employés de l'autre est non seulement mauvaise, mais très certainement illégale" a répondu Ed Colligan à Steve Jobs. Il a en outre affirmé qu'Apple avait débauché au moins 2% des salariés de Palm alors que l'iPhone était en développement.
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