On pouvait croire le marché du traitement de texte plus que saturé, entre les poids lourds Word ou Pages et les indépendants comme Mellel ou Nisus Writer Pro, sans parler des "petits" Textedit ou Bean. Mais un nouveau venu est apparu récemment, et il est loin d'être inintéressant.
Pagehand [1.0.3 – US – 39,95 $ (puis 49,95 $) – Mac OS X 10.5] innove sur l'interface d'une part, et sur le format de fichiers d'autre part. Ce dernier point étant sensible (qui n'a pas déjà essayé d'ouvrir un vieux document Word sur un ordinateur récent ?), commençons par lui.
Au lieu d'ajouter un nouveau format propriétaire, Pagehand a l'excellente idée d'utiliser le PDF, un format très courant et sans doute le meilleur qui existe pour le partage. Tous les fichiers sont enregistrés de base dans ce format qui peut être ensuite lu sur n'importe quel ordinateur sans nécessiter un logiciel spécifique. Malheureusement, mais c'est lié au format lui-même, seuls les PDF créés par Pagehand peuvent être édités par le logiciel. Néanmoins, c'est une excellente idée pour qui veut échanger des documents régulièrement. Il reste possible d'exporter les documents en DOC (1997 et 2007), RTF, ODT (le format d'OpenOffice) ou encore HTML et d'ouvrir ces mêmes formats.
Sur le plan de l'interface, les nouveautés ne sont pas immédiatement visibles. Les éditeurs ont fait le choix à contre-courant de la "Delicious Generation" d'éviter au maximum les icônes. Même les quelques rares icônes sont en fait des lettres ou autres éléments typographiques. L'intérêt de ce choix est évident à l'utilisation : les fonctions sont explicites immédiatement (à condition de comprendre l'anglais) et la lecture du manuel n'est pas nécessaire.
Exemple de menu textuel qui se règle par icônes sur d'autres traitements de texte (ici, réglages d'une section à colonnes).
Pagehand évite également les fenêtres flottantes qu'Apple, notamment, utilise dans la suite iWork. Toutes les informations sont contenues dans une fenêtre unique, à tel point que les documents peuvent être ouverts dans des onglets. La barre d'outils est aussi radicalement transformée : elle s'adapte en fonction des besoins et présente à l'utilisateur les informations nécessaires pour une action en particulier. Là aussi, c'est une excellente idée et on se demande bien pourquoi personne n'y avait pensé. Des images valant mieux qu'un long discours, vous trouverez sur le site officiel une vidéo illustrant cette fonction.
La barre d'outil, ici avec un tableau.
La version actuelle manque de quelques fonctions basiques des traitements de texte, comme les notes de bas de page ou encore la gestion avancée des images. Les éditeurs promettent de nombreux ajouts, comme le support d'AppleScript ou la localisation. Mais d'ores et déjà, Pagehand est un traitement de texte assez impressionnant, clairement tourné vers les utilisateurs avancés avec une gestion complète des styles et des polices qui peuvent ainsi être regroupées dans des catégories.
S'il est encore trop tôt pour savoir si Pagehand tient la route avec de gros et complexes documents, c'est en tout cas un traitement de texte que les utilisateurs avancés devraient essayer. Le choix du PDF comme format par défaut en fait également un excellent outil pour partager du texte, et son interface, à défaut d'être aussi agréable que celle d'autres logiciels, essaie d'innover et cet effort pourrait être payant.
Pagehand [1.0.3 – US – 39,95 $ (puis 49,95 $) – Mac OS X 10.5] innove sur l'interface d'une part, et sur le format de fichiers d'autre part. Ce dernier point étant sensible (qui n'a pas déjà essayé d'ouvrir un vieux document Word sur un ordinateur récent ?), commençons par lui.
Au lieu d'ajouter un nouveau format propriétaire, Pagehand a l'excellente idée d'utiliser le PDF, un format très courant et sans doute le meilleur qui existe pour le partage. Tous les fichiers sont enregistrés de base dans ce format qui peut être ensuite lu sur n'importe quel ordinateur sans nécessiter un logiciel spécifique. Malheureusement, mais c'est lié au format lui-même, seuls les PDF créés par Pagehand peuvent être édités par le logiciel. Néanmoins, c'est une excellente idée pour qui veut échanger des documents régulièrement. Il reste possible d'exporter les documents en DOC (1997 et 2007), RTF, ODT (le format d'OpenOffice) ou encore HTML et d'ouvrir ces mêmes formats.
Sur le plan de l'interface, les nouveautés ne sont pas immédiatement visibles. Les éditeurs ont fait le choix à contre-courant de la "Delicious Generation" d'éviter au maximum les icônes. Même les quelques rares icônes sont en fait des lettres ou autres éléments typographiques. L'intérêt de ce choix est évident à l'utilisation : les fonctions sont explicites immédiatement (à condition de comprendre l'anglais) et la lecture du manuel n'est pas nécessaire.
Exemple de menu textuel qui se règle par icônes sur d'autres traitements de texte (ici, réglages d'une section à colonnes).
Pagehand évite également les fenêtres flottantes qu'Apple, notamment, utilise dans la suite iWork. Toutes les informations sont contenues dans une fenêtre unique, à tel point que les documents peuvent être ouverts dans des onglets. La barre d'outils est aussi radicalement transformée : elle s'adapte en fonction des besoins et présente à l'utilisateur les informations nécessaires pour une action en particulier. Là aussi, c'est une excellente idée et on se demande bien pourquoi personne n'y avait pensé. Des images valant mieux qu'un long discours, vous trouverez sur le site officiel une vidéo illustrant cette fonction.
La barre d'outil, ici avec un tableau.
La version actuelle manque de quelques fonctions basiques des traitements de texte, comme les notes de bas de page ou encore la gestion avancée des images. Les éditeurs promettent de nombreux ajouts, comme le support d'AppleScript ou la localisation. Mais d'ores et déjà, Pagehand est un traitement de texte assez impressionnant, clairement tourné vers les utilisateurs avancés avec une gestion complète des styles et des polices qui peuvent ainsi être regroupées dans des catégories.
S'il est encore trop tôt pour savoir si Pagehand tient la route avec de gros et complexes documents, c'est en tout cas un traitement de texte que les utilisateurs avancés devraient essayer. Le choix du PDF comme format par défaut en fait également un excellent outil pour partager du texte, et son interface, à défaut d'être aussi agréable que celle d'autres logiciels, essaie d'innover et cet effort pourrait être payant.