"Cher Monsieur Schmidt. Il est temps de partir" écrit Tom Krazit le journaliste de CNET dans un appel au départ du patron de Google de son poste de membre du conseil d'administration d'Apple. Selon Krazit la position de Schmidt devient intenable alors que Google et Apple s'apprêtent à devenir concurrents dans les OS pour ordinateurs personnels, après l'avoir été dans les OS pour mobiles.
Il y a exactement un an, Eric Schmidt avait expliqué que ses deux postes étaient compatibles, mais qu'il lui était déjà arrivé de prendre congé des réunions du conseil d'Apple lorsqu'étaient abordés des sujets sur l'iPhone (voir l'article Eric Schmidt sait se faire oublier).
La question s'est à nouveau posée en mai dernier à la faveur d'une enquête lancée par la Commission Fédérale du Commerce américain. Une loi datant de 1914 interdit à deux sociétés concurrentes d'avoir des membres de leurs conseils d'administration en commun, et Apple en a deux. L'avocat de Google avait estimé qu'il n'y avait aucune atteinte à la concurrence dans cette situation, l'essentiel des revenus de Google et d'Apple provenant de marchés différents.
Un représentant d'actionnaires de Google s'était ému des conséquences possibles de cette situation "Elle n'a aucun sens, elle n'offre aucune valeur ajoutée aux actionnaires. Il n'y a rien à gagner et beaucoup à perdre. On ne veut pas que Google devienne le nouveau diable de l'antitrust comme ce fut le cas pour Microsoft". Une appréciation que Schmidt avait balayé, estimant qu'il n'y avait "aucune comparaison" possible entre le comportement de Google et la tentative de Microsoft dans les années 90 d'étouffer la concurrence sur le marché du logiciel.
Apple et Google sont partenaires sur de nombreuses choses (et ont un adversaire commun en la personne de Microsoft). Les technologies de Google sont présentes dans iLife (iPhoto par exemple), dans l'iPhone (Plans, YouTube…) et Apple tire probablement quelques revenus de l'utilisation exclusive de Google comme moteur de recherche de Safari. Enfin, WebKit le moteur open source de Safari est utilisé par le navigateur Chrome et il sera une clef de voûte de Chrome OS.
Justement, avec l'annonce de Chrome OS, la logique voudrait qu'Eric Schmidt quitte également la table de réunion du conseil d'administration d'Apple chaque fois que les débats portent sur Mac OS X. "Est-ce que l'iPod est le seul produit chez Apple que vous êtes maintenant qualifié pour superviser ?" interroge Krazit.
Il y a exactement un an, Eric Schmidt avait expliqué que ses deux postes étaient compatibles, mais qu'il lui était déjà arrivé de prendre congé des réunions du conseil d'Apple lorsqu'étaient abordés des sujets sur l'iPhone (voir l'article Eric Schmidt sait se faire oublier).
La question s'est à nouveau posée en mai dernier à la faveur d'une enquête lancée par la Commission Fédérale du Commerce américain. Une loi datant de 1914 interdit à deux sociétés concurrentes d'avoir des membres de leurs conseils d'administration en commun, et Apple en a deux. L'avocat de Google avait estimé qu'il n'y avait aucune atteinte à la concurrence dans cette situation, l'essentiel des revenus de Google et d'Apple provenant de marchés différents.
Un représentant d'actionnaires de Google s'était ému des conséquences possibles de cette situation "Elle n'a aucun sens, elle n'offre aucune valeur ajoutée aux actionnaires. Il n'y a rien à gagner et beaucoup à perdre. On ne veut pas que Google devienne le nouveau diable de l'antitrust comme ce fut le cas pour Microsoft". Une appréciation que Schmidt avait balayé, estimant qu'il n'y avait "aucune comparaison" possible entre le comportement de Google et la tentative de Microsoft dans les années 90 d'étouffer la concurrence sur le marché du logiciel.
Apple et Google sont partenaires sur de nombreuses choses (et ont un adversaire commun en la personne de Microsoft). Les technologies de Google sont présentes dans iLife (iPhoto par exemple), dans l'iPhone (Plans, YouTube…) et Apple tire probablement quelques revenus de l'utilisation exclusive de Google comme moteur de recherche de Safari. Enfin, WebKit le moteur open source de Safari est utilisé par le navigateur Chrome et il sera une clef de voûte de Chrome OS.
Justement, avec l'annonce de Chrome OS, la logique voudrait qu'Eric Schmidt quitte également la table de réunion du conseil d'administration d'Apple chaque fois que les débats portent sur Mac OS X. "Est-ce que l'iPod est le seul produit chez Apple que vous êtes maintenant qualifié pour superviser ?" interroge Krazit.