La commission européenne a "noté avec intérêt" la décision de Microsoft de livrer Windows 7 en Europe sans son navigateur web. Dans un communiqué elle confirme qu'elle se prononcera très prochainement pour établir si oui ou non la conduite de Microsoft depuis 1996 a été abusive et, si cela était avéré, quelle solution elle entend faire appliquer pour rétablir une concurrence équitable entre les acteurs du marché des navigateurs.
Bruxelles rappelle au passage que son option privilégié n'est pas d'interdire à Microsoft la présence d'Internet Explorer dans son système, mais que les utilisateurs se voient proposer un choix de navigateurs à installer.
Pour la commission ce choix doit être offert tant au niveau des fabricants qui vont installer Windows sur leurs machines (95% des ventes totales de l'OS selon Bruxelles) que des ventes au détail (les 5% restant), en incluant plusieurs navigateurs dans la boîte du système d'exploitation.
On sent d'ailleurs à la lecture de la déclaration que l'option retenue par Microsoft n'est pas nécessairement du goût de Bruxelles "Au lieu de cela [inclure plusieurs navigateurs, ndr] Microsoft a apparemment décidé de fournir aux clients une version de Windows sans aucun navigateur du tout. Plutôt que de proposer plus de choix, Microsoft semble avoir opté pour en proposer moins."
La décision de Microsoft de laisser aux fabricants toute latitude sur le ou les navigateurs à pré-installer sur leurs machines est en revanche mieux reçue. Bruxelles se garde toutefois d'en tirer des conclusions sur sa prochaine décision. Elle dit vouloir jauger de l'efficacité de cette mesure, de mettre aussi dans la balance le poids des nombreuses années pendant lesquelles Microsoft aurait abusé de sa position et enfin elle déclare vouloir s'assurer que la portée de cette initiative de l'éditeur n'est pas atténuée par d'autres actions conduites en parallèle.
Le patron d'Opera a lui aussi réagit à la décision de Microsoft en la critiquant. Pour Jon von Tetzchner, Microsoft essaie de définir lui-même la solution au conflit qui l'oppose à la Commission en lui forçant la main. Le patron d'Opera plaide pour le principe d'un choix donné entre plusieurs navigateurs lors de l'installation ou le premier démarrage de Windows.
Bruxelles rappelle au passage que son option privilégié n'est pas d'interdire à Microsoft la présence d'Internet Explorer dans son système, mais que les utilisateurs se voient proposer un choix de navigateurs à installer.
Pour la commission ce choix doit être offert tant au niveau des fabricants qui vont installer Windows sur leurs machines (95% des ventes totales de l'OS selon Bruxelles) que des ventes au détail (les 5% restant), en incluant plusieurs navigateurs dans la boîte du système d'exploitation.
On sent d'ailleurs à la lecture de la déclaration que l'option retenue par Microsoft n'est pas nécessairement du goût de Bruxelles "Au lieu de cela [inclure plusieurs navigateurs, ndr] Microsoft a apparemment décidé de fournir aux clients une version de Windows sans aucun navigateur du tout. Plutôt que de proposer plus de choix, Microsoft semble avoir opté pour en proposer moins."
La décision de Microsoft de laisser aux fabricants toute latitude sur le ou les navigateurs à pré-installer sur leurs machines est en revanche mieux reçue. Bruxelles se garde toutefois d'en tirer des conclusions sur sa prochaine décision. Elle dit vouloir jauger de l'efficacité de cette mesure, de mettre aussi dans la balance le poids des nombreuses années pendant lesquelles Microsoft aurait abusé de sa position et enfin elle déclare vouloir s'assurer que la portée de cette initiative de l'éditeur n'est pas atténuée par d'autres actions conduites en parallèle.
Le patron d'Opera a lui aussi réagit à la décision de Microsoft en la critiquant. Pour Jon von Tetzchner, Microsoft essaie de définir lui-même la solution au conflit qui l'oppose à la Commission en lui forçant la main. Le patron d'Opera plaide pour le principe d'un choix donné entre plusieurs navigateurs lors de l'installation ou le premier démarrage de Windows.