Nos confrères de NewTeeVee ont obtenu un entretien avec l'un des deux développeurs qui ont pu avoir accès à la nouvelle fonction de streaming http incluse dans QuickTime X.
Jusqu'ici il n'y avait guère que deux approches en matière de vidéo : le préchargement HTTP (à l'image de ce que YouTube propose), et le streaming par le biais de protocoles dédiés (RTSP ou MMS). L'un et l'autre présentent des avantages comme des inconvénients. Le streaming HTTP adaptatif permet de streamer de la vidéo sans avoir de logiciel spécifique côté serveur (qui sont souvent fort coûteux), et sans avoir de logiciel particulier côté client. Il permet en outre d'adapter à la volée la qualité de la vidéo en fonction non seulement de la bande passante de l'utilisateur, mais également de la puissance de sa machine (le rapport compression/qualité de l'image demande plus de puissance à mesure qu'il augmente, et peut résulter à une perte de fluidité si le décodage prend trop de temps).
Apple utilise un logiciel appelé Segmenter, qui découpe la vidéo en tronçons de 2 secondes, permettant de basculer d'une qualité à l'autre en fonction de l'évaluation qui est faite de la réception. John Bishop, un responsable de Inlet Technologies, se montre assez enthousiaste car cette technologie ouvrira la vidéo par le web à des machines comme l'iPhone, pour peu que les réseaux 3G tolèrent la charge de consommation, au lieu de passer par des applications externes réservées au wifi. Il prédit un bel avenir à la technologie, qui devrait opposer une franche concurrence à Flash.
Jusqu'ici il n'y avait guère que deux approches en matière de vidéo : le préchargement HTTP (à l'image de ce que YouTube propose), et le streaming par le biais de protocoles dédiés (RTSP ou MMS). L'un et l'autre présentent des avantages comme des inconvénients. Le streaming HTTP adaptatif permet de streamer de la vidéo sans avoir de logiciel spécifique côté serveur (qui sont souvent fort coûteux), et sans avoir de logiciel particulier côté client. Il permet en outre d'adapter à la volée la qualité de la vidéo en fonction non seulement de la bande passante de l'utilisateur, mais également de la puissance de sa machine (le rapport compression/qualité de l'image demande plus de puissance à mesure qu'il augmente, et peut résulter à une perte de fluidité si le décodage prend trop de temps).
Apple utilise un logiciel appelé Segmenter, qui découpe la vidéo en tronçons de 2 secondes, permettant de basculer d'une qualité à l'autre en fonction de l'évaluation qui est faite de la réception. John Bishop, un responsable de Inlet Technologies, se montre assez enthousiaste car cette technologie ouvrira la vidéo par le web à des machines comme l'iPhone, pour peu que les réseaux 3G tolèrent la charge de consommation, au lieu de passer par des applications externes réservées au wifi. Il prédit un bel avenir à la technologie, qui devrait opposer une franche concurrence à Flash.