Google a ouvert sa conférence développeurs pour deux jours (4000 sont venus pour ce "Google I/O" et se sont vus offrir un HTC Magic Android) et a livré quelques détails et des pistes sur ses projets en cours et à venir. Interrogé sur la date disponibilité de la version Mac du navigateur Chrome, Sergey Brin le co-fondateur de Google est resté plus qu'évasif (vidéo) expliquant que lui-même posait la question à peu près tous les jours.
La version Mac a fait des progrès explique-t-il, elle ne fonctionnait correctement que quelques minutes au début et marche maintenant de façon fiable pendant quelques heures. Dans l'attente il renvoie à Chromium (voir l'article Visite de Google Chromium pour Mac OS X). Brin confie au passage qu'il utilise Safari et Firefox sur son Mac tout en ajoutant qu'il commençait à utiliser Chrome sur Linux.
Latitude pour iPhone dans Safari
La version iPhone de Latitude a été montrée, ce service permet de signifier à ses contacts où l'on se trouve via ses coordonnées GPS et d'obtenir la même information de leur part. Toutefois, plutôt qu'une application native, Google a opté sur l'iPhone pour une application web fonctionnant avec Safari (raté du coup pour le fonctionnement en tâche de fond). Celle-ci utilisera les ressources du HTML 5 qui parmi ses possibilités gère les infos de géolocalisation. Latitude sera proposé après la sortie d'iPhone OS 3.0.
HTML 5 le nouveau moteur du web
Un HTML 5 qui a été largement abordé, Google misant beaucoup sur ses possibilités. HTML 5 permet par exemple de stocker des données sur l'ordinateur (ou le téléphone) et de les exploiter sans qu'une connexion soit présente. Le navigateur peut se situer géographiquement via les bornes Wi-Fi. La vidéo (exemple avec Firefox 3.1) et la 3D (YouTube) font un bond avec des possibilités d'effets et de rendus assez poussées. On compte aussi le système des Web Workers où le navigateur n'est plus bloqué par l'exécution d'une tâche assez lourde. Exemple par le calcul d'un nombre premier sans l'utilisation des Web Workers et avec.
Le responsable de l'ingénierie chez Google, Vic Gundotra, a souligné que Chrome, Firefox, Safari et Opera s'étaient emparés de cette future norme. Seul Internet Explorer reste encore sur le banc de touche bien que Microsoft prévoit de s'y mettre aussi "Nous attendons les preuves de cet engagement avec impatience" a lancé Gundotra. Des responsables de Firefox et de Palm sont venus chacun défendre l'utilisation de l'HTML 5 et de normes ouvertes.
Pour Vic Gundotra les pespectives sont énormes. Il s'est amusé à rappeler qu'il y a cinq ans, alors qu'il travaillait chez Microsoft comme évangeliste pour la plateforme Windows, l'éditeur utilisait le service de cartes satellistes Keyhole pour Windows afin de prouver la supprématie des applications classiques sur les applications web. Jusqu'à ce que Google rachète Keyhole et ne le transfome en Google Maps. "On a su alors que le Web avait gagné, ce qui était impossible auparavant était devenu chose courante".
Plus de Google sur les blog
Afin de répandre un peu plus les services de Google sur la toile, le moteur a mis en place Web Elements qui, sur le même principe que les liens des vidéos YouTube ou des plans Maps, facilite l'intégration de contenus dans une page web. Contenus qui peuvent être des liens issus de Google News, des présentations ou des tableurs Google Docs, un agenda, un champ de recherche sur mesure, etc.
De l'avenir des bêta
Autre sujet évoqué celui de l'étiquette "bêta" qui colle encore à plusieurs services pourtant lancés depuis des années. Une appelation qui dans certains cas, auprès de clients professionnels, peut freiner leur adoption. D'autant qu'il y a quelques incohérences, ainsi le service Google Apps Premier vendu aux entreprises avec du support technique n'est pas estampillé "bêta" mais les services qu'il contient, comme Google Calendar ou Google Docs le sont. Docs, de l'avis de son responsable technique, pourrait être parmi ceux qui perdront ce qualitatif à court terme.
La version Mac a fait des progrès explique-t-il, elle ne fonctionnait correctement que quelques minutes au début et marche maintenant de façon fiable pendant quelques heures. Dans l'attente il renvoie à Chromium (voir l'article Visite de Google Chromium pour Mac OS X). Brin confie au passage qu'il utilise Safari et Firefox sur son Mac tout en ajoutant qu'il commençait à utiliser Chrome sur Linux.
Latitude pour iPhone dans Safari
La version iPhone de Latitude a été montrée, ce service permet de signifier à ses contacts où l'on se trouve via ses coordonnées GPS et d'obtenir la même information de leur part. Toutefois, plutôt qu'une application native, Google a opté sur l'iPhone pour une application web fonctionnant avec Safari (raté du coup pour le fonctionnement en tâche de fond). Celle-ci utilisera les ressources du HTML 5 qui parmi ses possibilités gère les infos de géolocalisation. Latitude sera proposé après la sortie d'iPhone OS 3.0.
HTML 5 le nouveau moteur du web
Un HTML 5 qui a été largement abordé, Google misant beaucoup sur ses possibilités. HTML 5 permet par exemple de stocker des données sur l'ordinateur (ou le téléphone) et de les exploiter sans qu'une connexion soit présente. Le navigateur peut se situer géographiquement via les bornes Wi-Fi. La vidéo (exemple avec Firefox 3.1) et la 3D (YouTube) font un bond avec des possibilités d'effets et de rendus assez poussées. On compte aussi le système des Web Workers où le navigateur n'est plus bloqué par l'exécution d'une tâche assez lourde. Exemple par le calcul d'un nombre premier sans l'utilisation des Web Workers et avec.
Le responsable de l'ingénierie chez Google, Vic Gundotra, a souligné que Chrome, Firefox, Safari et Opera s'étaient emparés de cette future norme. Seul Internet Explorer reste encore sur le banc de touche bien que Microsoft prévoit de s'y mettre aussi "Nous attendons les preuves de cet engagement avec impatience" a lancé Gundotra. Des responsables de Firefox et de Palm sont venus chacun défendre l'utilisation de l'HTML 5 et de normes ouvertes.
Pour Vic Gundotra les pespectives sont énormes. Il s'est amusé à rappeler qu'il y a cinq ans, alors qu'il travaillait chez Microsoft comme évangeliste pour la plateforme Windows, l'éditeur utilisait le service de cartes satellistes Keyhole pour Windows afin de prouver la supprématie des applications classiques sur les applications web. Jusqu'à ce que Google rachète Keyhole et ne le transfome en Google Maps. "On a su alors que le Web avait gagné, ce qui était impossible auparavant était devenu chose courante".
Plus de Google sur les blog
Afin de répandre un peu plus les services de Google sur la toile, le moteur a mis en place Web Elements qui, sur le même principe que les liens des vidéos YouTube ou des plans Maps, facilite l'intégration de contenus dans une page web. Contenus qui peuvent être des liens issus de Google News, des présentations ou des tableurs Google Docs, un agenda, un champ de recherche sur mesure, etc.
De l'avenir des bêta
Autre sujet évoqué celui de l'étiquette "bêta" qui colle encore à plusieurs services pourtant lancés depuis des années. Une appelation qui dans certains cas, auprès de clients professionnels, peut freiner leur adoption. D'autant qu'il y a quelques incohérences, ainsi le service Google Apps Premier vendu aux entreprises avec du support technique n'est pas estampillé "bêta" mais les services qu'il contient, comme Google Calendar ou Google Docs le sont. Docs, de l'avis de son responsable technique, pourrait être parmi ceux qui perdront ce qualitatif à court terme.