Lors de la conférence qui suit la publication des résultats trimestriels d'Apple, la langue de bois est souvent d'usage. Cela n'a pas empêché toutefois Tim Cook d'évoquer la stratégie de son groupe et de dévoiler quelques statistiques intéressantes. Voici une petite sélection :
- Un moindre mal
Si la vente des Mac baisse de 3%, c'est moins mal que le marché qui a baissé de 7% au niveau mondial. Le marché a été plus sévèrement touché aux US, notamment à cause de la baisse des budgets dans le domaine de l'éducation. Apple a cependant indiqué qu'elle se préoccupait plus de faire les meilleurs ordinateurs possibles que d'en vendre le plus possible. Ils pensent qu'en suivant cette ligne, le marché suivra au final, et qu'ils ne vont pas se préoccuper des fluctuations tous les 90 jours.
- Pas de danger pour le trésor de guerre
Apple dispose de 28,9 milliards de dollars de réserve. Si l'argent est bel et bien placé et ne dort pas, en revanche les investissements sont prudents et la cagnotte ne risque pas de fondre avec la crise.
- L'iPhone en Chine ?
L'iPhone est vendu dans 3 des 4 pays les plus peuplés du monde. Apple œuvre à proposer l'iPhone en Chine et espère pouvoir le faire dans le courant de l'année prochaine.
- Le retour de Steve Jobs ?
Pas de nouvelle, bonne nouvelle : le retour du CEO d'Apple est toujours prévu pour la fin du mois de juin
- Quid des netbooks ?
La position d'Apple sur la question n'a pas évolué : ils observent le marché, ont quelques idées intéressantes, mais ne souhaitent pas s'y frotter s'il s'agit de proposer un produit en dessous des critères de qualité d'Apple. On nous recommande chaudement l'iPhone et l'iPod Touch si on veut un ordinateur de poche pour surfer et envoyer des emails. (lire : Apple et les netbooks)
- Pas de prédiction économique
Interrogé sur une éventuelle sortie de crise, Tim Cook a répondu qu'ils n'étaient pas des économistes et qu'ils ne voulaient pas entrer dans le jeu des prédictions. Apple limite ses perspectives économiques au trimestre suivant.
- Fidélité à AT&T
Sachant que la première raison qui décourage les consommateurs américains d'acheter un iPhone est l'obligation d'avoir un abonnement chez AT&T, Apple a été interrogée sur ses plans concernant l'accord d'exclusivité. Tim Cook a fait savoir que la technologie CDMA utilisée par Verizon empêchait toute possibilité de leur proposer l'iPhone.
- Perspectives de développement pour l'iPhone
Apple s'emploie à proposer l'iPhone dans de plus en plus de pays. Elle pense qu'avec iPhone OS 3.0, et d'autres projets qu'elle ne peut encore révéler, les perspectives de croissance sont très bonnes. L'iPhone n'a d'ailleurs connu qu'une faible baisse par rapport aux ventes de Noël, ce qui en dit long.
- Moins se perdre dans l'App Store?
Une question a fait part des problèmes pour qu'une application puisse sortir du lot. Apple pour sa part considère qu'elle fait ce qu'il faut pour mettre en avant les applications à l'aide du top 50 et du top 100 pour les applications gratuites et payantes, ainsi que les classements par catégorie.
- Moins d'hostilité pour la concurrence?
Lors de la dernière présentation des résultats, Apple avait fait part de son intention de protéger ses innovations. Sachant qu'aucun procès n'a encore été intenté, Apple a été interrogée sur la question. "La compétition est une bonne chose et elle rend chacun de nous meilleur, à partir du moment où chaque entreprise fait son propre truc". Il faut dire que le Palm Pré n'est toujours pas disponible à la vente, ceci explique peut-être cela.
- L'iPod touch a le vent en poupe
Les ventes d'iPod touch ont plus que doublé par rapport à l'an dernier. Apple a écoulé en tout 37 millions d'iPhone et d'iPod touch, ce qui représente un vivier formidable pour les développeurs. Les jeux sont la catégorie d'application qui se vend le mieux, sur les 35000 applications disponibles sur l'App Store.
- Le réseau de distribution poursuit sa percée
Les Apple Stores ont réalisé 1,47 milliards de dollars de chiffre d'affaire, contre 1,45 l'an dernier. Ils ont écoulé 438.000 Mac, dont "environ la moitié" ont été achetés par des switchers. Seul un nouveau store a été ouvert, amenant le total à 252 magasins. Le chiffre d'affaire moyen est de 5,9 millions de dollars, contre 7,1 l'an dernier, une baisse due à la crise et semblable à celle connue par les autres distributeurs. La clientèle est passée de 33,7 millions d'acheteurs à 39 millions. Apple ouvrira 25 nouveaux magasins, dont la moitié hors des USA, durant l'année fiscale. La chaîne de magasins Wall-Mart a permis à Apple d'accéder à une clientèle qui était jusqu'ici hors de sa portée,
- Le renouvellement des Mac a limité la casse
Apple a pu compenser la baisse des ventes à l'aide du renouvellement de sa gamme, qui lui a permis de faire presque aussi bien que l'année dernière. Le prix d'achat moyen a baissé, ce qui pour Apple est un bon signe, montrant que le grand public résiste mieux que le marché professionnel.
Dans l'ensemble, Apple affiche une sérénité insolente dans un contexte économique morose. Même si elle n'est pas indemne, elle semble n'y voir qu'une péripétie et reste confiante, d'autant que ses confortables économies sont à même de lui faire traverser toutes les tempêtes. Malgré tout elle continue, trimestre après trimestre, de dépasser les espérances des analystes ainsi que ses propres objectifs, qui sont toutefois toujours conservateurs.
Sur le même sujet :
- Apple résiste bien à la crise
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- Quid des netbooks ?
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Apple s'emploie à proposer l'iPhone dans de plus en plus de pays. Elle pense qu'avec iPhone OS 3.0, et d'autres projets qu'elle ne peut encore révéler, les perspectives de croissance sont très bonnes. L'iPhone n'a d'ailleurs connu qu'une faible baisse par rapport aux ventes de Noël, ce qui en dit long.
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Une question a fait part des problèmes pour qu'une application puisse sortir du lot. Apple pour sa part considère qu'elle fait ce qu'il faut pour mettre en avant les applications à l'aide du top 50 et du top 100 pour les applications gratuites et payantes, ainsi que les classements par catégorie.
- Moins d'hostilité pour la concurrence?
Lors de la dernière présentation des résultats, Apple avait fait part de son intention de protéger ses innovations. Sachant qu'aucun procès n'a encore été intenté, Apple a été interrogée sur la question. "La compétition est une bonne chose et elle rend chacun de nous meilleur, à partir du moment où chaque entreprise fait son propre truc". Il faut dire que le Palm Pré n'est toujours pas disponible à la vente, ceci explique peut-être cela.
- L'iPod touch a le vent en poupe
Les ventes d'iPod touch ont plus que doublé par rapport à l'an dernier. Apple a écoulé en tout 37 millions d'iPhone et d'iPod touch, ce qui représente un vivier formidable pour les développeurs. Les jeux sont la catégorie d'application qui se vend le mieux, sur les 35000 applications disponibles sur l'App Store.
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Les Apple Stores ont réalisé 1,47 milliards de dollars de chiffre d'affaire, contre 1,45 l'an dernier. Ils ont écoulé 438.000 Mac, dont "environ la moitié" ont été achetés par des switchers. Seul un nouveau store a été ouvert, amenant le total à 252 magasins. Le chiffre d'affaire moyen est de 5,9 millions de dollars, contre 7,1 l'an dernier, une baisse due à la crise et semblable à celle connue par les autres distributeurs. La clientèle est passée de 33,7 millions d'acheteurs à 39 millions. Apple ouvrira 25 nouveaux magasins, dont la moitié hors des USA, durant l'année fiscale. La chaîne de magasins Wall-Mart a permis à Apple d'accéder à une clientèle qui était jusqu'ici hors de sa portée,
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Apple a pu compenser la baisse des ventes à l'aide du renouvellement de sa gamme, qui lui a permis de faire presque aussi bien que l'année dernière. Le prix d'achat moyen a baissé, ce qui pour Apple est un bon signe, montrant que le grand public résiste mieux que le marché professionnel.
Dans l'ensemble, Apple affiche une sérénité insolente dans un contexte économique morose. Même si elle n'est pas indemne, elle semble n'y voir qu'une péripétie et reste confiante, d'autant que ses confortables économies sont à même de lui faire traverser toutes les tempêtes. Malgré tout elle continue, trimestre après trimestre, de dépasser les espérances des analystes ainsi que ses propres objectifs, qui sont toutefois toujours conservateurs.
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