Dirk Bloessl le co-propriétaire d'HyperMegaNet, l'entreprise allemande qui fabrique les PearC, ces PC vendus avec Leopard pré-installé ainsi qu'avec un exemplaire original de Mac OS X, ne cache pas la situation précaire de sa petite entreprise face à une éventuelle action d'Apple.
Dans une interview au blog Gadgetwise du New York Times, il déclare "Nos ordinateurs PearC sont pour tous ceux qui ont besoin d'une machine rapide, mais qui ne cherchent pas quelque chose de joli (on le confirme sans hésiter, ndr). Nous savons que le produit n'a pas une longue espérance de vie, mais nous n'avons pas peur d'Apple."
Et l'allemand reste campé sur sa position vis-à-vis de son infraction aux conditions du contrat de licence d'Apple qui proscrit l'installation de son système ailleurs que sur un Mac "Si Apple signalait sur sa boite [de Mac OS X, ndr] qu'on peut trouver le contrat de licence sur son site web, ou s'il était écrit sur la boite - Ne peut être installé que sur un Mac - alors ils auraient un argument. (*)" affirme Bloessl qui estime qu'il est peu probable qu'un utilisateur connaisse l'existence de la licence sur le site d'Apple et qu'on ne saurait dès lors lui reprocher de ne pas l'avoir lue.
Contacté vendredi dernier après réception de leur machine (voir l'article PearC : le clone Mac allemand existe on l'a démarré), le cloneur nous avait indiqué n'avoir reçu aucune notification d'Apple suite à leur mise en vente de ces machines. Depuis la société est restée sourde à nos questions sur son activité, son origine, etc.
(*) la boite de Leopard ne fait pas complètement abstraction de cette licence, elle mentionne exactement "Important : L'utilisation de ce produit est soumise à l'acceptation du ou des contrats de licence logicielle inclus dans le paquet. Ne volez pas les logiciels. www.apple.com"
Trois jours avec un PearC
Quant au PearC reçu, il a remplacé à titre temporaire l'un de nos MacBook Pro de travail. Le transfert des données et du compte utilisateur s'est fait avec Assistant de migration et par une connexion FireWire 400. Ce "Hackintosh commercial" ronronne depuis lundi. Il a accepté deux mises à jour Apple (Java et les derniers fichiers RAW mais ce type de mises à jour est assez léger par rapport à des versions 10.5.x ou des patchs de sécurité). Il a aussi reconnu notre Time Capsule (après un changement dans son réglage de fréquence).
Il est utilisé avec Safari 4, Mail, iTunes, iMovie, Antidote, iChat… et il travaille assez silencieusement, même avec des charges processeurs plus élevées (export iMovie '09 avec lecture d'un DivX et d'une vidéo Flash sur YouTube). Il sait s'allumer tout seul à l'heure programmée dans les préférences de Mac OS X. En revanche, il est dépourvu de mini haut-parleur, et donc muet. Ceux des Mac ne sont pas toujours formidables, mais au moins ils existent. Il faut aussi le sortir du mode de veille via son bouton en façade. Enfin on rappelera que la qualité du boîtier (sans même parler du design) se situe à des miles nautiques de ce que l'on a avec un Mac.
Pour le reste, une fois caché sous la table et branché à un clavier, une souris et un écran tous les trois signés Apple, on l'oublie.
Dans une interview au blog Gadgetwise du New York Times, il déclare "Nos ordinateurs PearC sont pour tous ceux qui ont besoin d'une machine rapide, mais qui ne cherchent pas quelque chose de joli (on le confirme sans hésiter, ndr). Nous savons que le produit n'a pas une longue espérance de vie, mais nous n'avons pas peur d'Apple."
Et l'allemand reste campé sur sa position vis-à-vis de son infraction aux conditions du contrat de licence d'Apple qui proscrit l'installation de son système ailleurs que sur un Mac "Si Apple signalait sur sa boite [de Mac OS X, ndr] qu'on peut trouver le contrat de licence sur son site web, ou s'il était écrit sur la boite - Ne peut être installé que sur un Mac - alors ils auraient un argument. (*)" affirme Bloessl qui estime qu'il est peu probable qu'un utilisateur connaisse l'existence de la licence sur le site d'Apple et qu'on ne saurait dès lors lui reprocher de ne pas l'avoir lue.
Contacté vendredi dernier après réception de leur machine (voir l'article PearC : le clone Mac allemand existe on l'a démarré), le cloneur nous avait indiqué n'avoir reçu aucune notification d'Apple suite à leur mise en vente de ces machines. Depuis la société est restée sourde à nos questions sur son activité, son origine, etc.
(*) la boite de Leopard ne fait pas complètement abstraction de cette licence, elle mentionne exactement "Important : L'utilisation de ce produit est soumise à l'acceptation du ou des contrats de licence logicielle inclus dans le paquet. Ne volez pas les logiciels. www.apple.com"
Trois jours avec un PearC
Quant au PearC reçu, il a remplacé à titre temporaire l'un de nos MacBook Pro de travail. Le transfert des données et du compte utilisateur s'est fait avec Assistant de migration et par une connexion FireWire 400. Ce "Hackintosh commercial" ronronne depuis lundi. Il a accepté deux mises à jour Apple (Java et les derniers fichiers RAW mais ce type de mises à jour est assez léger par rapport à des versions 10.5.x ou des patchs de sécurité). Il a aussi reconnu notre Time Capsule (après un changement dans son réglage de fréquence).
Il est utilisé avec Safari 4, Mail, iTunes, iMovie, Antidote, iChat… et il travaille assez silencieusement, même avec des charges processeurs plus élevées (export iMovie '09 avec lecture d'un DivX et d'une vidéo Flash sur YouTube). Il sait s'allumer tout seul à l'heure programmée dans les préférences de Mac OS X. En revanche, il est dépourvu de mini haut-parleur, et donc muet. Ceux des Mac ne sont pas toujours formidables, mais au moins ils existent. Il faut aussi le sortir du mode de veille via son bouton en façade. Enfin on rappelera que la qualité du boîtier (sans même parler du design) se situe à des miles nautiques de ce que l'on a avec un Mac.
Pour le reste, une fois caché sous la table et branché à un clavier, une souris et un écran tous les trois signés Apple, on l'oublie.