Spotify est un nouveau service d'écoute de musique à la demande dont nous avions parlé début janvier. Actuellement en bêta privée en Europe, il est possible de demander une invitation en s'inscrivant auprès du site. Nous avons obtenu la nôtre - sans passe droit - en un peu plus d'une semaine. C'est l'occasion de revenir plus en détails sur son fonctionnement (important, le service n'est pas encore ouvert aux Belges ni aux Suisses).
En premier lieu, la musique streamée par Spotify est accessible depuis un logiciel et non au sein d'un navigateur Web. Bien que l'aspect de son interface rappelle les applications fonctionnant avec AIR d'Adobe, il s'agit d'un logiciel pour Mac OS 10.4 et 10.5, écrit en Cocoa (il existe aussi pour Windows).
Au lancement, dans son écran d'accueil, il offre une sélection des nouveautés, suggère des artistes et tient à jour un classement des titres et albums les plus écoutés par son entremise. Des réponses que l'on peut affiner selon 10 pays européens, dont la France.
Depuis le moteur de recherche, on lance ses propres requêtes (elles sont enregistrées pour resservir au besoin). Le catalogue, prenant appui sur celui des quatre majors et d'autres labels, n'est pas avare en titres anciens ainsi que français.
On trouvera son compte de Daho, Cabrel, Camille, Noir Désir, Brassens, Goldman, Brel (mais point de Cindy Sander). Rien de plus simple ensuite que de faire glisser des morceaux dans la colonne de gauche pour se constituer des playlistes prêtes à l'emploi.
À l'issue d'une recherche, un panneau surplombant les listes des résultats concentre les titres d'albums trouvés, pour un accès plus immédiat, ainsi que les différentes prestations de l'interprète, en solo ou accompagné.
La lecture des morceaux est immédiate et nous n'avons jamais eu de problème d'interruption pendant leur écoute.
L'interface de la fonction radio est assez plaisante avec une time line présentant les périodes et les genres musicaux. En même temps que l'on affine ces deux critères, une sélection de titres se met à jour automatiquement. Mais avec parfois des résultats surprenants. Comme de voir apparaître en catégorie Pop dans les années 2000 des titres des Beach Boys, de Paul Anka tout jeune ou de Mort Shuman. Le logiciel ayant confondu de sortie du titre et sa réédition au sein d'une compilation.
Cependant cette fonction n'a de radio que le nom puisque l'on peut se déplacer à loisir dans les listes des morceaux proposée ou dans le morceau lui-même. Il s'agit davantage d'une playliste automatique.
Cliquez ensuite sur le nom de l'artiste en écoute et Spotify liste tous les disques (les siens ou ceux d'autres personnes) où son nom apparait. Ici une collaboration de Jason Mraz avec Raul Midon.
Le logiciel saura également afficher une biographie (en anglais) et constituer une radio au contenu calé sur le style de l'artiste.
Quant au partage il se fait en obtenant du logiciel l'adresse de l'une de ses listes de lecture et en l'envoyant par chat ou par mail à un autre utilisateur de Spotify. C'est encore un peu sommaire, mais il y a une fonction dite de Collaborative Playlist intéressante. Le principe est le même, le destinataire reçoit par mail un lien qui va faire apparaître chez lui votre liste, mais il aura le droit d'en modifier le contenu. Changement aussitôt répercuté vers votre liste originale.
Enfin, le logiciel est compatible avec Growl pour les notifications de lecture d'un nouveau morceau ainsi qu'avec la fonction de scrobbling de Last.fm. À l'issue de la période de bêta test, la version gratuite du service devrait inclure de la pub. Deux autres formules, payantes, sont au programme, l'une pour 24h (0,99€), l'autre sur une base mensuelle (9,9€). La date d'ouverture n'est pas connue.
En premier lieu, la musique streamée par Spotify est accessible depuis un logiciel et non au sein d'un navigateur Web. Bien que l'aspect de son interface rappelle les applications fonctionnant avec AIR d'Adobe, il s'agit d'un logiciel pour Mac OS 10.4 et 10.5, écrit en Cocoa (il existe aussi pour Windows).
Au lancement, dans son écran d'accueil, il offre une sélection des nouveautés, suggère des artistes et tient à jour un classement des titres et albums les plus écoutés par son entremise. Des réponses que l'on peut affiner selon 10 pays européens, dont la France.
Depuis le moteur de recherche, on lance ses propres requêtes (elles sont enregistrées pour resservir au besoin). Le catalogue, prenant appui sur celui des quatre majors et d'autres labels, n'est pas avare en titres anciens ainsi que français.
On trouvera son compte de Daho, Cabrel, Camille, Noir Désir, Brassens, Goldman, Brel (mais point de Cindy Sander). Rien de plus simple ensuite que de faire glisser des morceaux dans la colonne de gauche pour se constituer des playlistes prêtes à l'emploi.
À l'issue d'une recherche, un panneau surplombant les listes des résultats concentre les titres d'albums trouvés, pour un accès plus immédiat, ainsi que les différentes prestations de l'interprète, en solo ou accompagné.
La lecture des morceaux est immédiate et nous n'avons jamais eu de problème d'interruption pendant leur écoute.
L'interface de la fonction radio est assez plaisante avec une time line présentant les périodes et les genres musicaux. En même temps que l'on affine ces deux critères, une sélection de titres se met à jour automatiquement. Mais avec parfois des résultats surprenants. Comme de voir apparaître en catégorie Pop dans les années 2000 des titres des Beach Boys, de Paul Anka tout jeune ou de Mort Shuman. Le logiciel ayant confondu de sortie du titre et sa réédition au sein d'une compilation.
Cependant cette fonction n'a de radio que le nom puisque l'on peut se déplacer à loisir dans les listes des morceaux proposée ou dans le morceau lui-même. Il s'agit davantage d'une playliste automatique.
Cliquez ensuite sur le nom de l'artiste en écoute et Spotify liste tous les disques (les siens ou ceux d'autres personnes) où son nom apparait. Ici une collaboration de Jason Mraz avec Raul Midon.
Le logiciel saura également afficher une biographie (en anglais) et constituer une radio au contenu calé sur le style de l'artiste.
Quant au partage il se fait en obtenant du logiciel l'adresse de l'une de ses listes de lecture et en l'envoyant par chat ou par mail à un autre utilisateur de Spotify. C'est encore un peu sommaire, mais il y a une fonction dite de Collaborative Playlist intéressante. Le principe est le même, le destinataire reçoit par mail un lien qui va faire apparaître chez lui votre liste, mais il aura le droit d'en modifier le contenu. Changement aussitôt répercuté vers votre liste originale.
Enfin, le logiciel est compatible avec Growl pour les notifications de lecture d'un nouveau morceau ainsi qu'avec la fonction de scrobbling de Last.fm. À l'issue de la période de bêta test, la version gratuite du service devrait inclure de la pub. Deux autres formules, payantes, sont au programme, l'une pour 24h (0,99€), l'autre sur une base mensuelle (9,9€). La date d'ouverture n'est pas connue.