Cela fait un certain temps déjà que nous voulions vous parler de Cocotron, mais, jusqu'à présent, l'occasion ne s'est jamais présentée. Initialement, la grande force de la Yellow Box (l'ancêtre de Cocoa), c'était sa portabilité. Elle permettait aux développeurs de faire fonctionner des logiciels aussi bien sous Windows, Sun Solaris, HP/Unix ainsi que sous Rhapsody (qui était le nom donné à Apple à son système en cours de développement et qui prit par la suite le nom de Mac OS X) sans devoir tout réécrire chaque fois.
En renommant son système Mac OS X, Apple changea également de stratégie. Il n'était plus question d'offrir aux développeurs la possibilité de compiler leurs projets sur n'importe quelle plate-forme. La firme de Steve Jobs devait à l'époque se recentrer sur le Macintosh.
De temps à autre, la rumeur voulant qu'Apple sorte à nouveau un runtime permettant d'exécuter des logiciels écrits en Cocoa sous Windows refait surface (lire par exemple : Le retour de la Yellow Box ?). En attendant, les développeurs Cocoa, lorsqu'ils désirent porter leurs applications sous Windows, sont souvent coincés et doivent revoir leur code de fond en comble.
Cocotron : une alternative à la Yellow Box ?
The Cocotron veut en quelque sorte reprendre le flambeau. Ce projet open source, initié fin 2006, a pour vocation de permettre aux développeurs depuis XCode de compiler leurs projets sur différents systèmes et notamment sur Windows, le tout en Objective-C.
Il prend en charge notamment AppKit, CoreGraphics et CoreFoundation. Malheureusement, toutes les API de Cocoa ne sont pas supportées par Cocotron. On pense notamment à CoreData.
Mais les responsables de ce projet sont très fiers des progrès accomplis et espèrent pouvoir offrir un support plus complet à l'avenir. En ce moment, ils travaillent activement sur Quartz 2D et à la prise en charge d'AppKit sous Linux.
FileMagnet Uploader : un exemple concret
FileMagnet Uploader est un logiciel pour Mac qui permet de transférer ses fichiers sur iPhone, et de les consulter grâce à une application vendue 3,99 € sur l'App Store.
Son éditeur explique sur son blog qu'il a porté ce logiciel sous Windows sans avoir à lancer Visual Studio. Pas véritablement emballés à l'idée d'avoir deux codes sources à entretenir dans des langages différents, les développeurs ont essayé Cocotron sans trop y croire, et ont fini par opter pour cette solution qui leur a permis de sortir la version Windows deux mois après la version Mac.
En renommant son système Mac OS X, Apple changea également de stratégie. Il n'était plus question d'offrir aux développeurs la possibilité de compiler leurs projets sur n'importe quelle plate-forme. La firme de Steve Jobs devait à l'époque se recentrer sur le Macintosh.
De temps à autre, la rumeur voulant qu'Apple sorte à nouveau un runtime permettant d'exécuter des logiciels écrits en Cocoa sous Windows refait surface (lire par exemple : Le retour de la Yellow Box ?). En attendant, les développeurs Cocoa, lorsqu'ils désirent porter leurs applications sous Windows, sont souvent coincés et doivent revoir leur code de fond en comble.
Cocotron : une alternative à la Yellow Box ?
The Cocotron veut en quelque sorte reprendre le flambeau. Ce projet open source, initié fin 2006, a pour vocation de permettre aux développeurs depuis XCode de compiler leurs projets sur différents systèmes et notamment sur Windows, le tout en Objective-C.
Il prend en charge notamment AppKit, CoreGraphics et CoreFoundation. Malheureusement, toutes les API de Cocoa ne sont pas supportées par Cocotron. On pense notamment à CoreData.
Mais les responsables de ce projet sont très fiers des progrès accomplis et espèrent pouvoir offrir un support plus complet à l'avenir. En ce moment, ils travaillent activement sur Quartz 2D et à la prise en charge d'AppKit sous Linux.
FileMagnet Uploader : un exemple concret
FileMagnet Uploader est un logiciel pour Mac qui permet de transférer ses fichiers sur iPhone, et de les consulter grâce à une application vendue 3,99 € sur l'App Store.
Son éditeur explique sur son blog qu'il a porté ce logiciel sous Windows sans avoir à lancer Visual Studio. Pas véritablement emballés à l'idée d'avoir deux codes sources à entretenir dans des langages différents, les développeurs ont essayé Cocotron sans trop y croire, et ont fini par opter pour cette solution qui leur a permis de sortir la version Windows deux mois après la version Mac.