Les textes européens pourraient bien avoir une certaine incidence sur les utilisateurs — à venir — de l'iPhone. En effet, l'Union européenne est à l'origine d'un texte sur les batteries des appareils électroniques, texte qui propose que ces batteries soient facilement remplaçables ou déposables. Prenant le relais d'une directive de 1991, un texte de 2006 avait déjà amené Apple à sacrifier l'iSight FireWire sur l'autel de l'écologie. Connue sous le délicieux acronyme RoHS, pour Restriction of Hazardous Substances, la directive voulait réduire le taux de substances toxiques. Apple ne fut certes pas la seule entreprise à devoir repenser sa politique dans ce domaine. D'autant que, dans le même temps, afficher une volonté écologique, même modeste, fait désormais vendre.
Depuis septembre dernier, les états membres de l'Union doivent transposer en droit national cette directive. Conséquence de la ratification : les fabricants de matériels informatiques et électroniques doivent réfléchir à ce que les batteries embarquées par les appareils mis en vente puissent être facilement recyclées et donc enlevées des appareils et, suite logique, remplacées. Or "facilement" veut dire une ou deux vis, pas plus et une batterie qui est déposée en quelques opérations.
Ce n'est évidemment pas le cas de l'iPhone ou de l'iPod. Depuis le lancement de son baladeur en 2001, Apple n'a jamais fait en sorte que la batterie soit facilement accessible. Ce fut même, très vite, un cheval de bataille enfourché par des groupes ou des organisations écologiques. Retirer, pour la remplacer ou non, la batterie d'un iPod nécessite doigté et patience.
Alors que dans l'Union, un marché énorme, les directives européennes concernant la réduction des matériaux toxiques se font plus pressantes, la Pomme pourrait trouver plus simple de revoir l'alimentation de son baladeur et de son téléphone afin de rendre plus facilement accessible la batterie de l'un et de l'autre.
Depuis septembre dernier, les états membres de l'Union doivent transposer en droit national cette directive. Conséquence de la ratification : les fabricants de matériels informatiques et électroniques doivent réfléchir à ce que les batteries embarquées par les appareils mis en vente puissent être facilement recyclées et donc enlevées des appareils et, suite logique, remplacées. Or "facilement" veut dire une ou deux vis, pas plus et une batterie qui est déposée en quelques opérations.
Ce n'est évidemment pas le cas de l'iPhone ou de l'iPod. Depuis le lancement de son baladeur en 2001, Apple n'a jamais fait en sorte que la batterie soit facilement accessible. Ce fut même, très vite, un cheval de bataille enfourché par des groupes ou des organisations écologiques. Retirer, pour la remplacer ou non, la batterie d'un iPod nécessite doigté et patience.
Alors que dans l'Union, un marché énorme, les directives européennes concernant la réduction des matériaux toxiques se font plus pressantes, la Pomme pourrait trouver plus simple de revoir l'alimentation de son baladeur et de son téléphone afin de rendre plus facilement accessible la batterie de l'un et de l'autre.