Dans une interview au le quotidien Les Échos, Xavier Niel promet de pouvoir diviser presque par deux la facture de téléphonie mobile de certains foyers.
Dans le même élan, Maxime Lombardini, le directeur général d'Iliad, la maison mère de Free, a réaffirmé son intérêt pour cette licence d'opérateur qui leur échappe toujours depuis un an "les opérateurs mobiles virtuels ne sont pas une alternative au quatrième opérateur" estime-t-il. Et d'ajouter que Free est "capable de faire une offre mobile réellement en rupture"
Profitant de l'occasion en or offerte par les questions de pouvoir d'achat, Xavier Niel promet "une économie de 1000 euros par an" pour un foyer type (soit deux parents et un enfant) qui dépenserait, au total à eux trois, entre 150 et 200€ par mois en consommation mobile et d'aller jusqu'à parler de pouvoir "augmenter la consommation moyenne" des membres de cette famille.
Niel ne donne pas sa recette, mais on connaît la politique de prix bas et de forfait tout-en-un menée par Free dans l'Internet haut débit.
C'est fin septembre que l'Autorité de régulation des télécoms doit détailler la manière dont seront attribuées les fréquences disponibles. Fin juillet, le Canard Enchaîné affirmait que L'Élysée avait mis un coup de frein sur l'affectation de cette licence, jusque-là bien partie pour échoir à Free.
Au lieu de cela, écrivait le journal, "les fréquences disponibles - 15 mégahertzs actuellement - seraient tronçonnées en trois lots accordés à des bénéficiaires choisis, notamment, en fonction de leur solidité financière et de l'étendue de leur réseau. Suivez mon regard." et de sous-entendre par là SFR, Orange et Bouygues.
Puis il rapportait un commentaire de Martin Bouygues fait à un fonctionnaire de Bercy au sujet de l'investissement consenti par son groupe en téléphonie mobile "Je me suis acheté un château, ce n'est pas pour laisser les romanichels venir sur les pelouses".
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Free conclut avec Alice et livre ses objectifs
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