En un peu plus de 18 mois, Apple aurait quadruplé la part de marché de Mac OS X dans les entreprises américaines. On n'en est pas encore à des volumes à deux chiffres, mais Forrester Research lui attribue 4,5%. Ben Gray l'auteur de cette étude s'en étonne, car il ne lui est pas apparu qu'Apple avait développé un message particulier à l'égard de cette clientèle professionnelle.
Indépendamment de l'étude de Forrester, on note toutefois quelques exceptions originales. Ainsi cette conférence en septembre à Atlanta dans le cadre d'un salon spécialisé dans les équipements de surveillance, l'ASIS 2008. Apple, accompagnée d'une société qui utilise ses serveurs et peut-être à terme l'iPhone comme terminal sans fil, va modérer des débats autour de l'avenir de la vidéo surveillance.
Les petits comptes adhèrent
Précision importante sur l'origine des chiffres de Forrester, celui-ci a observé quels OS étaient utilisés par ses clients, lorsqu'ils venaient sur son site. C'est donc un instantané d'une certaine population. De là à la considérer comme représentative, c'est une autre affaire.
Ben Gray met cette progression sur le compte de deux tendances qui se sont épaulées chacune, la virtualisation sur les postes clients et ce qu'il appelle ensuite le "tech populism".
La première est maintenant connue et rodée, c'est celle qui rend le Mac apte, le cas échéant, à faire tourner Windows, avec les logiciels de VMware et de Parallels.
Le "tech populism" est selon lui amené à prendre encore plus d'importance que la virtualisation. Il s'agit d'une meilleure disposition chez certains responsables informatiques à accepter la prise en charge de logiciels et de matériels variés dans leurs parcs.
Ces responsables seraient plus tolérants sur les matériels utilisés par les salariés, partant du principe qu'il vaut mieux leur confier un équipement avec lequel ils sont à l'aise. Après tout, tant que le travail est fait… Et puisque les Mac savent faire tourner Windows, alors va pour un Mac.
D'après Ben Gray, bien que Microsoft règne pratiquement sans partage sur ce marché (il évalue sa part à 94,9%) Apple aurait les moyens ces 18 prochains mois de continuer ce lent, mais régulier effort de grignotage. Certaines des entreprises consultées par la suite se sont ainsi données comme objectif de relever à 10% le niveau du Mac dans leur équipement.
Les grands comptes hésitent
Gartner avance de son côté des chiffres assez équivalents, mais il s'intéresse en priorité aux petites et moyennes structures américaines (moins de 100 employés). Fin mars 2008 la part d'Apple dans ces sociétés était de 4,4% contre 2,4% un an plus tôt et 2,1% il y a deux ans.
Et Gartner d'observer une évolution similaire dans les foyers avec 10,4% de part de marché pour le Mac sur le premier trimestre de 2008, 7,5% sur celui de 2007 et 5,4% au début 2006.
L'effet iPod, le passage sur Intel, le design, le vaste déploiement des Apple Store à travers le pays avec leurs différents services et la sortie ratée de Vista seraient les principaux facteurs d'adhésion au Mac.
Pour autant Charles Smulders chez Gartner se montre moins optimiste que Forrester sur la capacité d'Apple à se faire une place plus conséquente en entreprise. Ou tout au moins lorsqu'on parle des grands comptes.
Chez cette catégorie de clients, la diversité serait davantage un handicap "Il y a beaucoup de résistance au sein des départements informatiques parce que cela amène plus de complexité et des coûts supplémentaires en gestion. Ensuite Apple n'est généralement pas en mesure d'offrir un support pour ces grands comptes. Elle n'a pas l'infrastructure requise."
Indépendamment de l'étude de Forrester, on note toutefois quelques exceptions originales. Ainsi cette conférence en septembre à Atlanta dans le cadre d'un salon spécialisé dans les équipements de surveillance, l'ASIS 2008. Apple, accompagnée d'une société qui utilise ses serveurs et peut-être à terme l'iPhone comme terminal sans fil, va modérer des débats autour de l'avenir de la vidéo surveillance.
Les petits comptes adhèrent
Précision importante sur l'origine des chiffres de Forrester, celui-ci a observé quels OS étaient utilisés par ses clients, lorsqu'ils venaient sur son site. C'est donc un instantané d'une certaine population. De là à la considérer comme représentative, c'est une autre affaire.
Ben Gray met cette progression sur le compte de deux tendances qui se sont épaulées chacune, la virtualisation sur les postes clients et ce qu'il appelle ensuite le "tech populism".
La première est maintenant connue et rodée, c'est celle qui rend le Mac apte, le cas échéant, à faire tourner Windows, avec les logiciels de VMware et de Parallels.
Le "tech populism" est selon lui amené à prendre encore plus d'importance que la virtualisation. Il s'agit d'une meilleure disposition chez certains responsables informatiques à accepter la prise en charge de logiciels et de matériels variés dans leurs parcs.
Ces responsables seraient plus tolérants sur les matériels utilisés par les salariés, partant du principe qu'il vaut mieux leur confier un équipement avec lequel ils sont à l'aise. Après tout, tant que le travail est fait… Et puisque les Mac savent faire tourner Windows, alors va pour un Mac.
D'après Ben Gray, bien que Microsoft règne pratiquement sans partage sur ce marché (il évalue sa part à 94,9%) Apple aurait les moyens ces 18 prochains mois de continuer ce lent, mais régulier effort de grignotage. Certaines des entreprises consultées par la suite se sont ainsi données comme objectif de relever à 10% le niveau du Mac dans leur équipement.
Les grands comptes hésitent
Gartner avance de son côté des chiffres assez équivalents, mais il s'intéresse en priorité aux petites et moyennes structures américaines (moins de 100 employés). Fin mars 2008 la part d'Apple dans ces sociétés était de 4,4% contre 2,4% un an plus tôt et 2,1% il y a deux ans.
Et Gartner d'observer une évolution similaire dans les foyers avec 10,4% de part de marché pour le Mac sur le premier trimestre de 2008, 7,5% sur celui de 2007 et 5,4% au début 2006.
L'effet iPod, le passage sur Intel, le design, le vaste déploiement des Apple Store à travers le pays avec leurs différents services et la sortie ratée de Vista seraient les principaux facteurs d'adhésion au Mac.
Pour autant Charles Smulders chez Gartner se montre moins optimiste que Forrester sur la capacité d'Apple à se faire une place plus conséquente en entreprise. Ou tout au moins lorsqu'on parle des grands comptes.
Chez cette catégorie de clients, la diversité serait davantage un handicap "Il y a beaucoup de résistance au sein des départements informatiques parce que cela amène plus de complexité et des coûts supplémentaires en gestion. Ensuite Apple n'est généralement pas en mesure d'offrir un support pour ces grands comptes. Elle n'a pas l'infrastructure requise."