Fortune s'est intéressé à la collaboration entre Apple et Intel. Justin Rattner le directeur technologique d'Intel ne s'attendait pas à une relation très tournée vers les questions de technologies avec Apple. On lui avait décrit un Steve Jobs entouré d'iconoclastes qui n'avaient pas le temps pour les projets futuristes qui mijotent dans les labos. Apple était en chasse d'idées ambitieuses qu'elle pourrait utiliser dans ses produits à une échéance de quelques mois et non pas de plusieurs années.
D'où sa surprise de voir les hommes d'Apple le relancer sur une demi-douzaine de projets sur lesquels les ingénieurs d'Intel travaillaient et pour lesquels l'équipe de Jobs souhaitait plus de détails. En revanche, comme annoncé, Apple voulait en disposer "fissa".
Apple pousse Intel
"Parfois c'est un peu effrayant parce que nous ne sommes pas habitués à aller aussi vite admet Rattner, ils vous disent "On veut faire ça l'an prochain" et nous "Oulà… l'an prochain ? On n'est pas organisé pour ça. Mais une fois que vous avez réglé les choses, ça devient très excitant parce qu'ils font vraiment bouger les choses, et je crois que le MacBook Air en est un très bon exemple."
Un MacBook Air qui aurait marqué un virage dans la relation de travail entre Intel et Apple. Un projet qui impliquait un développement personnalisé et non pas la fourniture d'équipements standards.
Le processeur utilisé dans le MacBook Air a été spécialement réduit dans ses dimensions. Apple en avait fait la demande à Intel, mais sans en préciser la destination. Intel s'est dans un premier temps dit incapable de fournir ce type de puce, ou peut-être pas avant 3 ou 4 ans. Avant de retrouver trace d'un projet similaire lancé quelques années auparavant, mais qui, présenté aux fabricants de PC, n'avait pas à l'époque suscité d'intérêt particulier. Après l'avoir dépoussiéré et au bout d'un an de travail, le processeur du MacBook Air était en production.
Et Rattner d'affirmer que ce type de collaboration étroite avec Apple continue actuellement et que cela devrait se retrouver dans d'autres projets tout aussi ambitieux que celui du MacBook Air.
D'où sa surprise de voir les hommes d'Apple le relancer sur une demi-douzaine de projets sur lesquels les ingénieurs d'Intel travaillaient et pour lesquels l'équipe de Jobs souhaitait plus de détails. En revanche, comme annoncé, Apple voulait en disposer "fissa".
Apple pousse Intel
"Parfois c'est un peu effrayant parce que nous ne sommes pas habitués à aller aussi vite admet Rattner, ils vous disent "On veut faire ça l'an prochain" et nous "Oulà… l'an prochain ? On n'est pas organisé pour ça. Mais une fois que vous avez réglé les choses, ça devient très excitant parce qu'ils font vraiment bouger les choses, et je crois que le MacBook Air en est un très bon exemple."
Un MacBook Air qui aurait marqué un virage dans la relation de travail entre Intel et Apple. Un projet qui impliquait un développement personnalisé et non pas la fourniture d'équipements standards.
Le processeur utilisé dans le MacBook Air a été spécialement réduit dans ses dimensions. Apple en avait fait la demande à Intel, mais sans en préciser la destination. Intel s'est dans un premier temps dit incapable de fournir ce type de puce, ou peut-être pas avant 3 ou 4 ans. Avant de retrouver trace d'un projet similaire lancé quelques années auparavant, mais qui, présenté aux fabricants de PC, n'avait pas à l'époque suscité d'intérêt particulier. Après l'avoir dépoussiéré et au bout d'un an de travail, le processeur du MacBook Air était en production.
Et Rattner d'affirmer que ce type de collaboration étroite avec Apple continue actuellement et que cela devrait se retrouver dans d'autres projets tout aussi ambitieux que celui du MacBook Air.