44,6 milliards de dollars (29,9 milliards d'euros) c'est la somme proposée par Microsoft dans une OPA hostile sur Yahoo, rien de moins. Et ainsi faire entrer dans son giron l'une des marques les plus célèbres d'Internet. Yahoo lui-même propriétaire entre autres de Flickr. Microsoft offre aux actionnaires de Yahoo de racheter les actions 62% au dessus de leur cours actuel.
"Nous avons beaucoup de respect pour Yahoo et ensemble nous pouvons offrir un ensemble excitant de solutions pour les clients, les producteurs de contenus et les annonceurs tout en étant mieux placés sur le marché des services Internet." a déclaré Steve Balmer dans le communiqué annonçant l'offre.
Il vante également les économies d'échelle pouvant être réalisées et les efforts communs en R&D pour développer un seul moteur de recherche et une unique plateforme publicitaire. Il pointe justement sur le point faible de Yahoo, les difficultés rencontrées par sa solution "Panama" pour venir concurrencer efficacement celle de Google, roi de la pub sur Internet.
Cette position de Google dans l'espace publicitaire sur le Web est évidemment au coeur de cette acquisition et Microsoft ne s'en cache pas, estimant que le chiffre d'affaires de la pub en ligne devrait doubler d'ici deux ans avec 80 milliards de dollars. "Aujourd'hui ce marché est de plus en plus dominé par un seul acteur" ajoute (sans rire) et sans citer le nom de Google, le communiqué de Microsoft.
Dans la lettre envoyée à Yahoo, Microsoft rappelle qu'ils ont eu des discussions fin 2006 et début 2007 autour d'idées de partenariat commercial ou de fusion, dans les ceux cas rejetées par Yahoo. Et que la seule issue possible aujourd'hui est cette OPA.
Yahoo a répondu par un communiqué laconique, indiquant qu'ils allaient étudier cette offre avec attention, dans le contexte de leur propre stratégie et de l'intérêt, à long terme, de leurs actionnaires.
"Nous avons beaucoup de respect pour Yahoo et ensemble nous pouvons offrir un ensemble excitant de solutions pour les clients, les producteurs de contenus et les annonceurs tout en étant mieux placés sur le marché des services Internet." a déclaré Steve Balmer dans le communiqué annonçant l'offre.
Il vante également les économies d'échelle pouvant être réalisées et les efforts communs en R&D pour développer un seul moteur de recherche et une unique plateforme publicitaire. Il pointe justement sur le point faible de Yahoo, les difficultés rencontrées par sa solution "Panama" pour venir concurrencer efficacement celle de Google, roi de la pub sur Internet.
Cette position de Google dans l'espace publicitaire sur le Web est évidemment au coeur de cette acquisition et Microsoft ne s'en cache pas, estimant que le chiffre d'affaires de la pub en ligne devrait doubler d'ici deux ans avec 80 milliards de dollars. "Aujourd'hui ce marché est de plus en plus dominé par un seul acteur" ajoute (sans rire) et sans citer le nom de Google, le communiqué de Microsoft.
Dans la lettre envoyée à Yahoo, Microsoft rappelle qu'ils ont eu des discussions fin 2006 et début 2007 autour d'idées de partenariat commercial ou de fusion, dans les ceux cas rejetées par Yahoo. Et que la seule issue possible aujourd'hui est cette OPA.
Yahoo a répondu par un communiqué laconique, indiquant qu'ils allaient étudier cette offre avec attention, dans le contexte de leur propre stratégie et de l'intérêt, à long terme, de leurs actionnaires.