USA Today revient sur SkyHook, la société qui, avec Google, fait fonctionner le système de géolocalisation de l'iPhone depuis sa dernière mise à jour (voir son test en vidéo). Une entreprise née en 2003 et qui a eu son quart d'heure de gloire lors de la dernière Macworld Expo.
Ses deux responsables, Ted Morgan et Michael Shean, ont eu l'idée d'utiliser les accès Wifi comme points de repère géographiques après s'être régulièrement appuyé sur ces bornes pour leurs propres besoins en connexion lorsqu'ils étaient en déplacement.
De là est née l'idée de recenser les signaux émis automatiquement par les équipements Wifi et de les cartographier. Nul besoin de se connecter à ces appareils, ils se signalent d'eux-mêmes "comme un phare en bord de mer". Les équipes de SkyHook les détectent puis les enregistrent dans une base de données avec leur position géographique. Un travail de fourmi pour une flotte de véhicules qui sillonnent les villes américaines et aujourd'hui européennes et asiatiques.
Lorsqu'on active la fonction de localisation, en coulisse, l'iPhone cherche en priorité les signaux Wifi environnants et il les compare à la base de SkyHook (23 millions de bornes référencées à ce jour). S'il revient bredouille ou se trouve en milieu vierge de tout signal, il passe la main au système de Google. Ce dernier établit des triangulations à partir de relais GSM. Conséquence, comme le soulignent les patrons de SkyHook, leur solution Wifi est surtout efficace en milieu urbain et dense, plutôt qu'à la campagne ou en montagne où le GPS reprend l'avantage. Et encore faut-il que sa ville ait été visitée par les chasseurs d'antennes américains.
Les fondateurs de SkyHook disent espérer marier leur technologie avec un équipement GPS au sein d'appareils mobiles, et ainsi offrir le meilleur des deux mondes. En ce sens, le coup de projecteur sur leur société donné par Steve Jobs à Macwold Expo n'a pas déplu "C'est un soutien énorme pour notre technologie" explique Morgan. S'il ne cite pas de chiffres, il indique par contre que dans ce type de partenariats, sa société perçoit des royalties sur les ventes des appareils qu'elle équipe.
D'aucuns voient dans ce système une opportunité pour un usage publicitaire. Les utilisateurs étant par définition mobiles et peut-être proche d'un magasin… Les dirigeants de SkyHook entendent eux installer leur solution sur toutes sortes d'appareils nomades, du portable au mobile en passant par la console de jeu "A l'avenir vous n'achèterez pas ce type d'appareils s'il ne possède pas de fonction de géolocalisation ou de recherches de services." Avec des études qui tablent sur 4 milliards d'utilisateurs de téléphobes mobiles en 2010, le marché est vaste…
Ses deux responsables, Ted Morgan et Michael Shean, ont eu l'idée d'utiliser les accès Wifi comme points de repère géographiques après s'être régulièrement appuyé sur ces bornes pour leurs propres besoins en connexion lorsqu'ils étaient en déplacement.
De là est née l'idée de recenser les signaux émis automatiquement par les équipements Wifi et de les cartographier. Nul besoin de se connecter à ces appareils, ils se signalent d'eux-mêmes "comme un phare en bord de mer". Les équipes de SkyHook les détectent puis les enregistrent dans une base de données avec leur position géographique. Un travail de fourmi pour une flotte de véhicules qui sillonnent les villes américaines et aujourd'hui européennes et asiatiques.
Lorsqu'on active la fonction de localisation, en coulisse, l'iPhone cherche en priorité les signaux Wifi environnants et il les compare à la base de SkyHook (23 millions de bornes référencées à ce jour). S'il revient bredouille ou se trouve en milieu vierge de tout signal, il passe la main au système de Google. Ce dernier établit des triangulations à partir de relais GSM. Conséquence, comme le soulignent les patrons de SkyHook, leur solution Wifi est surtout efficace en milieu urbain et dense, plutôt qu'à la campagne ou en montagne où le GPS reprend l'avantage. Et encore faut-il que sa ville ait été visitée par les chasseurs d'antennes américains.
Les fondateurs de SkyHook disent espérer marier leur technologie avec un équipement GPS au sein d'appareils mobiles, et ainsi offrir le meilleur des deux mondes. En ce sens, le coup de projecteur sur leur société donné par Steve Jobs à Macwold Expo n'a pas déplu "C'est un soutien énorme pour notre technologie" explique Morgan. S'il ne cite pas de chiffres, il indique par contre que dans ce type de partenariats, sa société perçoit des royalties sur les ventes des appareils qu'elle équipe.
D'aucuns voient dans ce système une opportunité pour un usage publicitaire. Les utilisateurs étant par définition mobiles et peut-être proche d'un magasin… Les dirigeants de SkyHook entendent eux installer leur solution sur toutes sortes d'appareils nomades, du portable au mobile en passant par la console de jeu "A l'avenir vous n'achèterez pas ce type d'appareils s'il ne possède pas de fonction de géolocalisation ou de recherches de services." Avec des études qui tablent sur 4 milliards d'utilisateurs de téléphobes mobiles en 2010, le marché est vaste…