John Markoff et David Pogue dur New York Times ont interviewé Steve Jobs à l'issue de son keynote. Jobs leur a raconté que son équipe de designer avait travaillé sur quelques 100 prototypes du MacBook Air avant d'arriver aux lignes qu'on lui connait. Mais tout du long de son développement, lui et Jonathan Ive ont craint de ne pouvoir remplir le cahier des charges des dimensions qu'ils s'étaient imposé. Jobs a évidemment vanté les mérites de son nouveau bébé, jusqu'au détail de ses quatre coussinets, pointant ses concurrents "si fragiles qu'ils ont besoin d'un cinquième voir d'un sixième pied pour ne pas fléchir".
Il s'est également montré critique à l'égard du Kindle, le livre électronique d'Amazon. Moins pour l'appareil que pour son principe. Le patron d'Apple estime son avenir compromis surtout parce que les Américains ne lisent plus. Dès lors, peu importe les qualités ou les défauts du produit : "40% des gens aux États-Unis ne lisent guère plus d'un livre par an. Partant de là, tout le concept est bancal".
Même scepticisme à l'égard d'Androïd, le système d'exploitation open source pour téléphones mobiles piloté par Google avec le concours d'opérateurs, de fabricants de téléphones et de développeurs. "Pour avoir conçu un téléphone, je peux vous dire que c'est beaucoup plus difficile que ça n'en a l'air. On verra en fonction de la qualité de leur logiciel, de ce qu'en penseront les utilisateurs et de la vitesse à laquelle il sera adopté" puis il ajoute "Je pense que Google est parvenu à atteindre ses objectifs sans Androïd et je crois maintenant qu'Androïd les gêne plus qu'il ne les aide. Ça ne va que compliquer leurs relations avec les gens qui veulent être leurs partenaires."
Jobs a ensuite écarté toute volonté de faire fonctionner l'Apple TV avec les réseaux câblés, à la manière des magnétoscopes numériques de type Tivo qui vient s'installer en lieu et place des box des câblos-opérateurs pour enregistrer leurs programmes. Il juge ce marché aux États unis quelque peu déglingué, préférant prendre en exemple pour l'Apple TV le principe de la location de DVD.
Enfin, il a laissé le doigt sur sa dernière flèche lorsqu'est venu le sujet du départ de Bill Gates de Microsoft "Son départ est quelque chose de très important, c'est un évènement de taille, et je pense qu'on devrait lui rendre hommage pour ses contributions".
Il s'est également montré critique à l'égard du Kindle, le livre électronique d'Amazon. Moins pour l'appareil que pour son principe. Le patron d'Apple estime son avenir compromis surtout parce que les Américains ne lisent plus. Dès lors, peu importe les qualités ou les défauts du produit : "40% des gens aux États-Unis ne lisent guère plus d'un livre par an. Partant de là, tout le concept est bancal".
Même scepticisme à l'égard d'Androïd, le système d'exploitation open source pour téléphones mobiles piloté par Google avec le concours d'opérateurs, de fabricants de téléphones et de développeurs. "Pour avoir conçu un téléphone, je peux vous dire que c'est beaucoup plus difficile que ça n'en a l'air. On verra en fonction de la qualité de leur logiciel, de ce qu'en penseront les utilisateurs et de la vitesse à laquelle il sera adopté" puis il ajoute "Je pense que Google est parvenu à atteindre ses objectifs sans Androïd et je crois maintenant qu'Androïd les gêne plus qu'il ne les aide. Ça ne va que compliquer leurs relations avec les gens qui veulent être leurs partenaires."
Jobs a ensuite écarté toute volonté de faire fonctionner l'Apple TV avec les réseaux câblés, à la manière des magnétoscopes numériques de type Tivo qui vient s'installer en lieu et place des box des câblos-opérateurs pour enregistrer leurs programmes. Il juge ce marché aux États unis quelque peu déglingué, préférant prendre en exemple pour l'Apple TV le principe de la location de DVD.
Enfin, il a laissé le doigt sur sa dernière flèche lorsqu'est venu le sujet du départ de Bill Gates de Microsoft "Son départ est quelque chose de très important, c'est un évènement de taille, et je pense qu'on devrait lui rendre hommage pour ses contributions".