Après Intego mercredi dernier (voir notre dépêche) c'est McAfee qui sonne le clairon pour signaler l'exixtence d'un Cheval de Troie visant le Macintosh. L'éditeur américain ne fait aucune allusion à la découverte de son homologue français mais la description technique du logiciel est la même. Ce dernier se décline d'ailleurs en plusieurs noms : "MacCodec", "ProCodec", "UltraCodec", etc.
Allysa Myers classe ce Cheval de Troie dans la famille dite Puper qui, depuis 2005, s'attaque à Windows au travers d'Internet Explorer. Avec toujours le même objectif de détourner, en douce, l'internaute vers des sites factices (technique dite de phishing) afin de lui extorquer, mine de rien, des informations personnelles. Pour Myers, la même équipe semble être à l'origine de la version Mac et l'éditeur a déjà répéré une soixantaine de sites Web (orientés pornographie) diffusant ce logiciel. "C'est un logiciel malveillant très simple mais qui marche. L'avenir dira si cette famille causera autant de problèmes qu'elle a en créé sur Windows" conclut-elle.
Pour Gadi Evron, un spécialiste en sécurité interrogé par Wired, c'est quasiment l'Apocalypse qui attend l'utilisateur Mac au coin de la rue "C'est finalement le tour d'Apple et ses utilisateurs vont être touchés de plein fouet" et d'y aller de sa comparaison choc "OS X est le nouveau Windows 98". Pour lui la part de marché en hausse d'Apple met le Mac et l'iPhone sur le radar des créateurs de virus et autres logiciels malveillants.
"Avec 2 millions d'iPhone et d'iPod touch en circulation, c'est un marché qui prend tout son intérêt et les nouveaux venus sur Mac sont des proies plus faciles que les utilisateurs plus anciens." renchérit Alex Eckelberry, de Sunbelt Software, un éditeur de solutions de sécurité pour Windows.
Carl Howe, un analyste chez Blackfriars Communications, conteste lui l'idée selon laquelle une part de marché accrue sera forcément synonyme de risques supplémentaires. Pour lui l'héritage Unix d'OS X en fait un système plus sûr à la base. D'ailleurs ce logiciel n'exploite pas une faille de sécurité mais s'installe en trompant la confiance des utilisateurs devant qui il se présente comme un codec vidéo nécessaire à QuickTime. Pour Howe, même avec une présence réduite sur le marché si les créateurs de virus avaient voulu s'intéresser au Mac, ils n'auraient pas hésité, ne serait-ce que pour le coup de pub'.
Dave Marcus, de McAfee également, s'étonne toutefois que ce Cheval de Troie soit très limité dans son action, comme si son existence avait été révélée avant que ses auteurs ne l'aient achevé. Il mise cependant sur une augmentation du nombre d'attaques vers le monde Apple "C'est la saison du Mac. Les deux prochaines années vont être intéressantes."
Allysa Myers classe ce Cheval de Troie dans la famille dite Puper qui, depuis 2005, s'attaque à Windows au travers d'Internet Explorer. Avec toujours le même objectif de détourner, en douce, l'internaute vers des sites factices (technique dite de phishing) afin de lui extorquer, mine de rien, des informations personnelles. Pour Myers, la même équipe semble être à l'origine de la version Mac et l'éditeur a déjà répéré une soixantaine de sites Web (orientés pornographie) diffusant ce logiciel. "C'est un logiciel malveillant très simple mais qui marche. L'avenir dira si cette famille causera autant de problèmes qu'elle a en créé sur Windows" conclut-elle.
Pour Gadi Evron, un spécialiste en sécurité interrogé par Wired, c'est quasiment l'Apocalypse qui attend l'utilisateur Mac au coin de la rue "C'est finalement le tour d'Apple et ses utilisateurs vont être touchés de plein fouet" et d'y aller de sa comparaison choc "OS X est le nouveau Windows 98". Pour lui la part de marché en hausse d'Apple met le Mac et l'iPhone sur le radar des créateurs de virus et autres logiciels malveillants.
"Avec 2 millions d'iPhone et d'iPod touch en circulation, c'est un marché qui prend tout son intérêt et les nouveaux venus sur Mac sont des proies plus faciles que les utilisateurs plus anciens." renchérit Alex Eckelberry, de Sunbelt Software, un éditeur de solutions de sécurité pour Windows.
Carl Howe, un analyste chez Blackfriars Communications, conteste lui l'idée selon laquelle une part de marché accrue sera forcément synonyme de risques supplémentaires. Pour lui l'héritage Unix d'OS X en fait un système plus sûr à la base. D'ailleurs ce logiciel n'exploite pas une faille de sécurité mais s'installe en trompant la confiance des utilisateurs devant qui il se présente comme un codec vidéo nécessaire à QuickTime. Pour Howe, même avec une présence réduite sur le marché si les créateurs de virus avaient voulu s'intéresser au Mac, ils n'auraient pas hésité, ne serait-ce que pour le coup de pub'.
Dave Marcus, de McAfee également, s'étonne toutefois que ce Cheval de Troie soit très limité dans son action, comme si son existence avait été révélée avant que ses auteurs ne l'aient achevé. Il mise cependant sur une augmentation du nombre d'attaques vers le monde Apple "C'est la saison du Mac. Les deux prochaines années vont être intéressantes."