Alors que les premiers rumeurs de iPhone sont parues dans la presse spécialisée dès 1999, Apple a réussi l'exploit de conserver le secret autour de son véritable projet. Contrairement à iPod, le développement d’iPhone a duré plus de deux ans et demi et ne s’est pas fait dans l’urgence. Et pourtant : impossible jusqu'au dernier moment d'avoir une vision concrète du projet. Les indices ne manquaient pourtant pas. Du dépôt du nom de domaine iPhone.org aux déclarations alambiquées des dirigeants, en passant par des dépôts de brevets l'année dernières qui suggéraient projets ambitieux dans les interfaces de téléphonie. Lors du keynote, Steve Jobs a d'ailleurs insisté sur le nombre de brevets déposés lors du développement de l'appareil : 200 ! Difficile pour les concurrents d'arriver avec un produit proche tout en restant dans la légalité.
Le secret ne pouvait pas être gardé plus longtemps. En effet, l’étape suivante pour l’iPhone, c’est l’approbation publique auprès de la Commission fédérale des Communications (FCC). Mais entre temps, Apple a dû ruser comme rarement. Avec les sites de rumeurs, Apple a employé l’arme de la terreur, dissuadant les "taupes" de révéler trop d'informations. Les poursuites contre plusieurs sites, dont Think Secret, il y a trois ans au sujet d’un produit matériel dédié à l’audio, au nom de code Asteroid ou Q97, qui n’a d’ailleurs jamais vu le jour, avaient probablement une portée que nous ne pouvions entrevoir à l’époque.
Steve Jobs a dû aussi tromper ses troupes et ses partenaires. Plusieurs prototypes peu convaincants et très différents d’iPhone ont été montrés en réunion. C’est cela qui a sans doute permis de brouiller les pistes. Tout le monde ou presque pensait qu’Apple sortirait un produit ressemblant au Walkman Mobile de Sony. L’idée voulant que Steve Jobs dévoile un « Pocket Mac » n’est apparue finalement que la veille du keynote ! Cingular, Yahoo et Google n’ont pu voir le véritable modèle que très récemment. Apple a fait en sorte que les équipes de développement logicielles ainsi que ses partenaires puissent travailler sans avoir un prototype entre les mains.
Pour garder le secret, Apple est allée encore plus loin. L’une des craintes de Steve Jobs était que les personnes participant à ce projet se répandent un peu trop chez eux. Lorsque Phil Schiller s’apprêtait à partir de chez lui pour se rendre au keynote, son fils lui demanda s’il pouvait lui dire sur quoi il travaillait avant tant d’acharnement pendant plus de deux ans. Certains employés d’Apple pourraient assurément se reconvertir dans le contre-espionnage…
Le secret ne pouvait pas être gardé plus longtemps. En effet, l’étape suivante pour l’iPhone, c’est l’approbation publique auprès de la Commission fédérale des Communications (FCC). Mais entre temps, Apple a dû ruser comme rarement. Avec les sites de rumeurs, Apple a employé l’arme de la terreur, dissuadant les "taupes" de révéler trop d'informations. Les poursuites contre plusieurs sites, dont Think Secret, il y a trois ans au sujet d’un produit matériel dédié à l’audio, au nom de code Asteroid ou Q97, qui n’a d’ailleurs jamais vu le jour, avaient probablement une portée que nous ne pouvions entrevoir à l’époque.
Steve Jobs a dû aussi tromper ses troupes et ses partenaires. Plusieurs prototypes peu convaincants et très différents d’iPhone ont été montrés en réunion. C’est cela qui a sans doute permis de brouiller les pistes. Tout le monde ou presque pensait qu’Apple sortirait un produit ressemblant au Walkman Mobile de Sony. L’idée voulant que Steve Jobs dévoile un « Pocket Mac » n’est apparue finalement que la veille du keynote ! Cingular, Yahoo et Google n’ont pu voir le véritable modèle que très récemment. Apple a fait en sorte que les équipes de développement logicielles ainsi que ses partenaires puissent travailler sans avoir un prototype entre les mains.
Pour garder le secret, Apple est allée encore plus loin. L’une des craintes de Steve Jobs était que les personnes participant à ce projet se répandent un peu trop chez eux. Lorsque Phil Schiller s’apprêtait à partir de chez lui pour se rendre au keynote, son fils lui demanda s’il pouvait lui dire sur quoi il travaillait avant tant d’acharnement pendant plus de deux ans. Certains employés d’Apple pourraient assurément se reconvertir dans le contre-espionnage…