Cela fait pile deux ans que je roule en Tesla Model 3 SR+, une bonne occasion pour dresser un bilan de long terme de mon quotidien avec cette voiture entièrement électrique et hyper connectée.
J’avais déjà eu l’occasion d’écrire (longuement) sur mon expérience avec Tesla dans une série publiée six mois après l’achat. Si vous ne l’avez pas lue et que le sujet vous intéresse, vous pourrez découvrir le véhicule bien plus en détail qu’ici, et même si bien des détails ont changé, cette série reste toujours d’actualité sur la majorité des points.
Six mois en Tesla : huit articles pour tout savoir Tesla
Deux ans de conduite en confiance et à petit prix
Au moment où j’écris ces lignes, la Model 3 de mon compagnon et moi-même vient de dépasser les 22 650 km. En deux ans, ce n’est pas éloigné de la distance annuelle moyenne en France (12 200 km en 2019), mais ces kilomètres ont été majoritairement effectués pour de longs trajets. La voiture ne nous sert pas tous les jours à aller travailler, notre utilisation quotidienne se limite aux destinations un peu trop lointaines pour marcher et aux voyages qui nécessitent un coffre, supermarché et déchèteries1 en tête. Nous avons ainsi surtout accumulé des kilomètres lors de trajets pour sortir du département, de la région et même du pays.
C'est ce type de trajets qui est de toute manière le plus intéressant, car c’est alors que la charge devient réellement un problème, du moins c'est ce que pensent tous ceux qui n’ont jamais roulé en électrique. Certes, il faut oublier les trajets de huit heures sans pause, mais personne ne devrait se soumettre à un traitement si inhumain. Nous faisions déjà des pauses toutes les deux heures environ en thermique, nos habitudes n’ont pas tellement changé, si ce n’est que les pauses ne sont plus optionnelles et qu’elles doivent durer le temps d’une vraie pause. La transition s’est faite sans heurts dans notre cas et en deux ans, nous n’avons jamais été gênés une seule fois.