C'est un usage des écrans E-Ink qui n'est pas aussi connu que les liseuses, mais les plaques d'immatriculation électronique se diffusent tout doucement aux États-Unis. Le Texas, pour les véhicules d'entreprise, et le Michigan, viennent d'autoriser ces plaques déjà en service en Californie et en Arizona depuis plusieurs années. Leur emploi est légal sur toutes les routes du pays ainsi qu'au Canada et au Mexique.
Ces plaques sont chères — on peut même souscrire un abonnement ! — mais elles offrent plusieurs avantages sur les modèles classiques et gratuits en tôle. Le contenu affiché est complètement personnalisable — il y a une app pour ça — par le propriétaire du véhicule. Les deux exemples mis en avant sont le cas où la voiture viendrait à être dérobée ou si un enfant se trouvait à l'intérieur lorsqu'elle a été volée. Ca n'arrive pas tous les jours…
Ces informations peuvent être modifiées à tout instant puisque l'afficheur fonctionne par liaison 4G (ou Bluetooth à proximité). Un GPS est intégré afin de suivre son véhicule à distance sur une carte.
La mise en service d'une voiture fraîchement achetée est immédiate. Et comme sur un ordinateur, on a le choix entre un mode sombre et un mode clair avec l'inversement du noir et du blanc dans les contenus et fonds de l'écran. Selon le modèle, l'alimentation provient d'une batterie interne capable de fonctionner 5 ans ou du système électrique du véhicule. Dans son garage, l'écran peut être éteint pour préserver cette batterie.
Ces fonctions ne sont pas données. La plaque avec batterie coûte 499 $ et la filaire 599 $. Reviver, le principal fournisseur de ces solutions, propose désormais… un abonnement. Il démarre à 19,95 $ par mois pendant 4 ans. D'un État à l'autre, la législation impose une seule ou deux plaques, ce qui aura pour effet de renchérir les coûts.
Loin de cette débauche d'électronique, une autre option fait l'objet d'un programme pilote en Californie : des plaques d'immatriculation autocollantes. Elles se destinent aux automobilistes qui ne veulent pas voir les pare-chocs de leur belle auto perforés pour fixer leur plaque.
Source : Goodreader