Des lignes du futur véhicule d'Apple on ne sait rien malgré des années de rumeurs, mais ce brevet accordé le 4 janvier révèle une piste de réflexion pour le fonctionnement… des portes.
Apple a envisagé le recours à des portes papillon — terme désormais honni par des clients de la marque mais pour d'autres raisons — en arguant que cela peut amener un certain confort pour les occupants lorsqu'ils doivent entrer et sortir.
Ce type d'articulation n'a rien de fondamentalement nouveau. Nombre de marques automobiles ont utilisé ou utilisent encore sur leurs véhicules haut de gamme ce système d'ouverture, et ce depuis plus de 70 ans (Mercedes, Lotus, DeLorean, Pagani, Tesla… pour n'en citer que quelques-unes).
Dans le cas d'Apple, le brevet décrit des portes qui s'ouvrent en glissant verticalement le long des flancs du véhicule. Ce qui autorise une opération avec un espace libre limité de part et d'autre. Pour tenir compte ensuite d'une faible hauteur sous plafond, les deux portes pourraient finir leur déplacement en se rabattant par-dessus le toit.
Là encore, au vu du schéma technique, elles ne dépassent guère la largeur du véhicule lorsqu'elles exécutent ce dernier mouvement. On évite ainsi les deux défauts des portes papillons telles qu'on les voit le plus souvent, avec leur empreinte importante à la fois en largeur et en hauteur.
On appréciera la complexité du mécanisme qui permet cette ouverture et cette rotation des portes. De quoi donner goût peut-être à de simples charnières et des ouvrants classiques, qui fonctionnent finalement pas si mal sur des millions de voitures. Mais c'est moins spectaculaire.
Source : @reillybrennan