Au troisième trimestre 2021, Tesla a vendu 241 300 voitures, soit 102 000 de plus qu'à la même période l'année dernière. C'est un joli score, encore plus quand on connait la situation actuelle de crise des semi-conducteurs et le fait que les Tesla utilisent énormément de composants d'ordinateurs. Face à l'entreprise d'Elon Musk, le mastodonte General Motors n'a vendu « que » 446 997 véhicules, soit une baisse de 33 % sur un an.
Les constructeurs traditionnels sont plus touchés par la crise actuelle : s'il manque un composant, il faut attendre que celui-ci arrive avant de redémarrer la production. Tesla a l'avantage de pouvoir être plus flexible en cas de pénurie de matériaux, car le logiciel de la voiture est créé en interne. Si besoin, celui-ci peut être modifié pour s'adapter à un autre module qui n'est pas en rupture de stock. Le constructeur a eu recours à cette stratégie 19 fois au trimestre dernier.
Du côté de la concurrence, la crise a forcé GM à repousser la sortie de Super Cruise (son système d'assistance à la conduite) et le destiner plutôt aux véhicules prévus pour l'année prochaine.
Tesla fait des bénéfices grâce à la seule vente de ses voitures
Cependant, ça ne veut pas dire que tout roule pour Tesla. Plusieurs de ses produits annoncés ont été repoussés, comme le Roadster (2023), le Cybertruck (2022) ou encore son camion électrique (2022). En outre, pas moins de 300 000 véhicules ont dû être mis à jour en Chine en raison de problèmes sur son logiciel de conduite assistée.