La plupart des voitures modernes disposent d’un mode automatique pour leurs essuie-glaces. Les balais s’activent dès que de la pluie est détectée et ils s’arrêtent quand le beau temps revient. Le plus souvent, cette fonction est permise par l’ajout d’un capteur dédié sous le pare-brise. Quand il pleut, le capteur actionne les essuie-glaces à un rythme variable selon la quantité d’eau et la vitesse du véhicule. Pas chez Tesla, qui pour une fonction aussi anodine fait un autre choix fort et symbolique.
Le constructeur américain propose lui aussi des essuie-glaces automatiques, mais ses voitures sont dépourvues de capteur spécifique. À la place, l’ordinateur de bord utilise les flux vidéo envoyés par les caméras placées autour du véhicule pour identifier les gouttes d’eau et déclencher le balayage du pare-brise. Cette fonction repose même depuis 2019 sur un réseau neuronal surnommé Deep Rain™ par Elon Musk qui apprend et s’améliore au fil du temps.
L’ordinateur n’a pas détecté de pluie et le conducteur a actionné à la main l’essuie-glace ? Le modèle d’apprentissage automatisé est mis à jour avec les images de la caméra pour mieux identifier la pluie. Au fil du temps, cette fonction gérée par un bête capteur sur d’autres véhicules est ainsi censée devenir meilleure pour tout …