Quand on parle de SSD et de mémoire flash en général, une séquence de sigles revient souvent : SLC, MLC, TLC, QLC, etc. Ils se réfèrent à la structure de la mémoire flash et à la façon dont les données sont enregistrées, et ils fournissent surtout des indices importants sur les performances d'un SSD. Dans une récente série d'articles, nous avons évoqué les choix d'Apple sur la gestion de la mémoire flash des Mac. Cette fois, nous allons nous intéresser à la mise en place du cache pseudo SLC. Ce cache, parfois appelé « pSLC », permet des gains considérables sur les débits en écriture et Apple, comme de nombreux fabricants, profite donc de ses avantages.
C'est un sujet complexe techniquement, car il implique différentes technologies. La première chose à comprendre concerne l'organisation de la mémoire flash. La version de base porte le nom de SLC (Single Level Cell) et elle stocke un seul bit par cellule. La cellule, dans ce contexte, est un ensemble de transistors qui va entreposer les données. De façon très schématique, le système doit inscrire une valeur binaire (0 ou 1) avec des tensions bien séparées pour enregistrer une information dans une cellule. Au fil des années, les fabricants ont tenté d'augmenter la capacité de la mémoire flash et une des solutions a consisté à …