Si les SSD prennent l'avantage sur les disques durs dans la majorité des cas, il y a un domaine où ils sont (un peu) en retard : la capacité. Alors que les disques durs 3,5 pouces atteignent 24 To1, les SSD grand public ne dépassent que rarement 4 To. Mais Western Digital (via sa filiale Sandisk) vient de lancer un modèle de 8 To, qui rejoint le Samsung 870 QVO.

Le Desk Drive SSD peut surprendre par sa capacité (8 To, donc) mais aussi par deux autres points. Premièrement, ce SSD n'est pas très portable : il mesure 99 mm x 99 mm x 40 mm et pèse 268 grammes. Qui plus est, il nécessite une alimentation externe qui n'est pas en USB-C mais emploie une classique prise barrel, comme de nombreux (vieux) accessoires. Deuxièmement, s'il propose une capacité élevée, ce n'est pas le plus rapide des SSD externes : il se contente d'une connexion USB 3.2 Gen 2 à 10 Gb/s, ce qui permet en pratique des débits de l'ordre de 1 Go/s (un peu moins sur les Mac Apple Silicon). C'est un point étonnant : de nombreux SSD acceptent l'USB 3.2 Gen 2x2 (20 Gb/s, qu'Apple ne prend pas en charge), l'USB4 (40 Gb/s) ou le Thunderbolt (40 Gb/s).

Les premiers tests montrent que sa capacité couplée à un débit maximal relativement faible permettent au moins une chose : des performances constantes. Si la capacité du cache pseudo-SLC n'est pas connue, elle est visiblement élevée. Reste que le SSD ne cible que ceux qui ont réellement besoin d'une grande capacité : tant son prix (785 €) que ses défauts (l'alimentation externe, la connectique limitée) le rendent peu intéressant pour un utilisateur lambda.
-
Ceux de 2,5 pouces, abandonnés par les fabricants, se limitent à 5 To. ↩︎