Nos premiers tests le confirment : la puce Apple M1 surpasse aisément les processeurs Intel Core i3 et Core i5 conçus pour les ordinateurs portables, et bouscule parfois les processeurs Core i7 conçus pour les stations de travail. Oui mais voilà, les tests ne disent pas tout. Est-ce que Rosetta 2 ralentit les opérations ? Est-ce que l’absence de ventilateur pénalise le MacBook Air ? Bref, quel est l’écart entre la théorie des tests et la pratique de l’usage ? Premiers éléments de réponse.
Rosetta 2 : un fonctionnement (presque) invisible
Le Mac App Store compte de plus en plus d’applications universelles, et des centaines de milliers d’applications natives par l’entremise d’iOS, mais quelques applications incontournables n’ont pas encore été adaptées aux puces Apple. Pas de panique ! Au tout premier lancement d’une application x86, le système installe Rosetta 2. Cette couche d’émulation « traduit » les instructions x86-64 en instructions arm64, et permet donc de faire tourner les applications Intel avec un processeur Apple.
Contrairement à son illustre prédécesseur qui avait assuré la transition des puces PowerPC aux puces Intel, Rosetta 2 ne se contente pas d’une traduction à la volée (just in time), mais possède un …