En voilà, une drôle d’idée : marier un pantographe à dessin et une souris informatique ! D’un point de vue intellectuel, on peut déjà émettre quelques doutes, mais en creusant le sujet en profondeur, il y a de quoi être carrément horrifié !
Tout d’abord, rappelons ce qu’est un pantographe. Pour les dessinateurs, c’est un instrument mécanique très utile, qui permet de reproduire un tracé. Après avoir fixé l’axe du pantographe à la table, il suffit de suivre un tracé avec un pointeur fixé sur l’appareil, et un crayon situé à l’extrémité de l’outil reproduit le même tracé sur une autre feuille. Selon les réglages de l’appareil et la position du pointeur et du crayon, le dessin peut être agrandi ou réduit.
Le concept a connu de nombreuses déclinaisons dans le domaine de l’informatique et de la robotique, notamment parce qu’il permet aisément de positionner un point sur une surface en mesurant l’angle formé par les deux bras articulés sur le premier axe. Idéal pour relever la position d’un pointeur, ou positionner précisément une tête d’impression, de découpe ou de gravure.
Mais de là à associer un pantographe avec la souris du premier Macintosh, il y avait un pas qu’il aurait mieux valu ne pas franchir. Tout d’abord parce qu’on imagine que la souris se déplace de …