Avec la multiplication des micro-ordinateurs à la fin des années 70, chaque constructeur adapte la norme ASCII à ses besoins. Comme rien n’oblige un constructeur à prévoir l’utilisation de l’ensemble des caractères ASCII, l’Apple I et l’Apple II abandonnent les minuscules et la plupart des caractères de contrôle devenus inutiles pour le fonctionnement interne de la machine. Et à la place de ces caractères, l’Apple II intègre des majuscules en surbrillance voire clignotantes, fort utilisées dans l’interface. Quant aux « vrais » caractères de contrôle nécessaires à la connexion à un serveur, il est toujours possible d’émuler leur envoi de manière logicielle ou grâce à une carte de compatibilité.
Encore mieux : l’Apple IIe et l’Apple IIc, en 1983 et 1984, remplacent certains caractères par des pictogrammes. Ainsi, en alignant ces petits dessins comme on aurait aligné des caractères, ces machines étaient capables de dessiner une interface graphique rudimentaire à l’écran !
Alors forcément, comme chacun fait ce qu’il …