Qualcomm est en train de mettre la dernière touche au Snapdragon 1000, un système-sur-puce qui a pour vocation de se retrouver sous le capot des PC sous Windows 10 (la version compatible Arm, bien évidemment). La poignée d'ordinateurs lancés sous cette bannière fonctionne avec un Snapdragon 835 et leurs performances n'ont pas spécialement impressionné (lire : ? Le premier PC Windows 10 sur ARM est un escargot ?). Cette puce se base sur le Snapdragon 850, un modèle à la cadence d'horloge plus élevée que le 845 et qui devrait être dévoilé dans le courant de l'année.
Avec le Snapdragon 1000, l'objectif de Qualcomm est de jouer des coudes avec les puces Core-U (qui équipe le MacBook Pro 13'') et Core-Y (le MacBook 12'' Retina) d'Intel. L'enveloppe thermique de ces processeurs est de respectivement 15 et 4,5 watts ; le prochain SoC de Qualcomm aura besoin lui d'un total de 12 watts dont 6,5 pour le processeur en lui-même.
Qualcomm teste le Snapdragon 1000 sur une plateforme équipée de 16 Go de RAM (LPDDR4X) et deux espaces de stockage de 128 Go. Un nouveau contrôleur de gestion de l'énergie est de la partie, tout comme la prise en charge du 802.11ad et de la LTE (les PC Windows 10 sous Arm ont la particularité d'être toujours connectés).
Petite bizarrerie relevée par ArsTechnica : le processeur tel qu'il se présente actuellement tient dans un socket, comme dans un ordinateur de bureau ou un serveur, alors qu'on s'attendait à un processeur soudé. Un processus largement utilisé dans l'industrie car il réduit la hauteur de la puce au complet ; surtout, le remplacement de ce composant dans ce type d'appareils est assez peu fréquent.
Ce nouveau SoC annonce donc la couleur : la puissance ! Toutefois, Apple a pris une longueur d'avance dans ce domaine avec des puces bien plus véloces que celles des concurrents (lire : Galaxy S9 : grosses différences de performances entre l'Exynos 9810 et le Snapdragon 845).