Ce n'est plus qu'une question de jours avant qu'Apple ne lâche macOS Big Sur. En accolant le nombre 11 à son système d'exploitation, Apple cherche à marquer le coup et montrer à quel point cette version est en rupture après Catalina.
Lorsqu'il installera cette version pour la première fois, l'utilisateur retiendra avant tout la nouvelle interface du système d'exploitation d'Apple, interface qui risque de ne pas faire l'unanimité tant les choix opérés par l'équipe d'Alan Dye sont discutables. On peut citer la barre de menus qui perd en lisibilité, les nouvelles icônes qui nous rappellent les plus belles heures de MSN ou encore les nombreux éléments d'interface dont on ignore s'ils ont été vraiment pensés pour une utilisation au trackpad ou au doigt (lire : macOS Big Sur : ces régressions qui peuvent agacer).
Mais ce qui interpellera peut-être en premier l'utilisateur finalement, c'est le poids de l'installeur de macOS Big Sur. Depuis la bêta 3, le développement de macOS 11.0 est unifié. Autrement dit, l'archive permet d'installer macOS aussi bien sur un Mac Intel que sur un Mac Apple Silicon, ce qui à ce jour se limite au DTK. Conséquence, l'installeur flirte avec les 12 Go, là où Catalina nécessitait moitié moins.