Windows s'installe bien sur le nouveau MacBook mais tout n'est pas encore carré dans son utilisation, explique Ars Technica qui a eu en main le dernier portable d'Apple.
Installation
Première chose, il faut se munir d'un adaptateur comme le câble USB C vers USB (19 €) pour brancher le disque ou la clef USB d'installation de l'image de Windows. Ce type d'adaptateur est le plus simple mais avec un seul port USB, on ne peut recharger le portable en même temps. Il faudra donc veiller à ce que la batterie soit raisonnablement remplie pendant cette installation ou opter pour un adaptateur multiport comme en vend aussi Apple [89 €].
Après avoir réglé l'affichage de l'écran qui ne s'adapte pas automatiquement, vient le tour du trackpad Force Touch mais pour lui c'est régime sec question réglages. On n'a aucun moyen de choisir le degré de fermeté du pavé, Windows choisit une valeur par défaut qui n'est pas modifiable ni reprise du réglage fait dans OS X. Ensuite, les gestes natifs de Windows 8.1 ne sont pas gérés.
Pas de changement non plus sur la précision de ce trackpad. Elle est toujours excellente sur OS X mais à peine supérieure à ce que l'on a en moyenne avec les portables PC côté Windows, ajoute le rédacteur. « Le suivi du doigt est ok mais le geste avec deux doigts est malaisé, trop rapide ou parfois brusque. L'action de cliquer et déplacer oblige parfois à s'y reprendre à plusieurs reprises ».
Autre problème, le Bluetooth qui, dans l'état actuel, n'a tout simplement pas fonctionné. Les périphériques appairés dans OS X ne sont pas maintenus une fois dans Windows et l'adaptateur Bluetooth n'apparaît pas dans les réglages de l'OS.
Enfin, Windows a proposé pour la puce graphique d'Intel un pilote plus récent que celui fourni par Apple mais cela n'a fait que poser des problèmes. Des dysfonctionnements graphiques qui obligeaient à redémarrer la machine et qui ont fini par conduire à réinstaller le pilote d'origine.
Performances
Les tests de performances et d'autonomie confirment de précédentes observations montrant que Windows est plus rapide sur la partie graphique et qu'OS X prend l'avantage pour sa gestion de la batterie (sur les tests processeurs ils font grosso modo jeu égal).
Le test d'autonomie qui consiste à recharger automatiquement des pages web a donné un avantage de 30 minutes à OS X (Safari d'un côté, Internet Explorer de l'autre). Un autre test qui mettait l'accent sur l'exécution de contenus 3D avec WebGL a redonné la première place à Windows avec 60 minutes de plus. Peut-être à nouveau une illustration de la meilleure exploitation de la puce graphique, suggère le site sans trop s'engager.
En conclusion, Ars ne déconseille pas cette machine si l'on a besoin de faire tourner Windows mais s'il s'agit de l'acheter uniquement à cet effet (nous en connaissons qui ne lancent jamais OS X sur leur Mac) il y a de petits portables PC à envisager en priorité.