C'était à prévoir, Apple n'ayant pas tari de superlatifs pour vanter la puissance de la M1 : la première puce Apple Silicon pour le Mac est un sacré bestiau. Le premier bench Geekbench 5 de ce qui apparait comme le MacBook Air M1 confirme les scores enregistrés par ce qu'on appelait la semaine dernière A14X (lire : Si ce benchmark est vrai, alors l'A14X dépote sérieusement).
En traitement monocœur, la M1 affiche un score de 1 687 ; en tâche multicœur, elle atteint 7 433. C'est même un peu supérieur aux résultats de l'A14X (1 634 et 7 220). Apple M1 fait mieux que les puces Intel de chacun des MacBook ci-dessous…
Et bien sûr, la puce M1 ratatine les scores des puces Ax les plus récentes.
Le bench de l'Apple M1 confirme la présence de 8 cœurs avec une fréquence de 3,20 GHz ; il s'agit d'un MacBook Air doté de 8 Go de RAM qui fonctionne sous macOS 11.0.1 (build 20B29, la identique à la release candidate 2 porte le numéro 20B28). Un autre bench, pour le MacBook Pro 13 pouces, donne des résultats de 1 714 (monocœur) et 6 802 (multicœur). C'est un peu moins bon en utilisant tous les cœurs, mais Geekbench peut retourner des variations parfois significatives. Un troisième pour le Mac mini affiche un score de 1 682 et 7 097.
Si la puce M1 s'annonce effectivement très puissante, il faudra surtout surveiller si les performances parviennent à se maintenir sur la durée. C'est le refroidissement qui va ici entrer en ligne de compte. Le MacBook Pro et le Mac mini embarquent un ventilateur qui refroidira certainement mieux le moteur que le refroidissement passif du MacBook Air : les deux premiers sauront maintenir des performances maximales pendant un bon moment, le troisième devra brider la puce pour éviter la surchauffe (lire : Apple M1 : MacBook Air ou MacBook Pro, une histoire de ventilateur).