Techniquement parlant, il existe déjà des Mac équipés de puces Arm : l’iMac Pro et les MacBook Pro basent une bonne partie de leur sécurité sur la puce T2. Mais le gros des calculs est toujours assuré par des processeurs Intel. Cela pourrait changer d’ici 2020 ou 2021, prédit Ming-Chi Kuo.
L’analyste à qui rien n’échappe ou presque s’exprimait sur les relations entre Apple et TSMC, qui produit les puces Ax pour le compte du constructeur californien. Cela devrait être le cas pour au moins les cinq prochaines années. Et parmi les puces attendues, il y aurait donc celles destinées à motoriser de futurs Mac.
Ming-Chi Kuo y voit plusieurs bénéfices : d’une part, cela donne à Apple le contrôle au complet ou presque des Mac, à l’instar de l’iPhone et de l’iPad. Cela permet aussi au constructeur de réduire le coût des composants, et potentiellement de réduire le prix des ordinateurs afin de gagner plus de parts de marché. On a vu que ça se traine un peu ces derniers temps.
Les puces Arm permettraient aussi à Apple de jouer la carte de la différenciation vis à vis de la concurrence. On songe aux possibilités en terme de design des machines (pas besoin de ventilateur, par exemple). Il reste toutefois à s’interroger sur l’avenir de la virtualisation, possible actuellement avec des machines Intel.
Par ailleurs, Apple pourrait intégrer d’ici 2023 à 2025 des puces Arm produites par TSMC dans le futur et hypothétique système d’aide à la conduite que la Pomme serait en train de développer. Ming-Chi Kuo avait déjà expliqué cet été qu’il voyait Apple lancer sa propre voiture avant 2025.
Pour en revenir aux Mac, une précédente rumeur de machines dotées de puce Arm annonçait un lancement d’ici 2020. Elle était signée de Mark Gurman, qui est lui aussi généralement bien informé. Les planètes ont l’air de s’aligner…