À 4 999 $ minimum, le futur iMac Pro est sans conteste le Mac le plus cher depuis 20 ans. Mais jusqu’à quel point peut-il être cher ?
Intel a dévoilé hier ce qui a tout l’air d’être les processeurs de la station de travail. Le Xeon W–2145 (8 cœurs, 3,7 GHz de base, Turbo Boost 4,5 GHz), dont le prix recommandé est de 1 113 $, devrait être la puce de base.
Le processeur à 10 cœurs en option sera vraisemblablement le Xeon W–2155 (3,3 GHz de base, Turbo Boost 4,5 GHz) qui coûte 1 440 $. Autrement dit, Apple devrait facturer cette option 300 $ minimum.
Quant au processeur 18 cœurs que pourront choisir les professionnels les plus exigeants, il s’agit sans doute du Xeon W–2195 (2,3 GHz de base, Turbo Boost 4,3 GHz), une puce dont le prix n’a pas encore été annoncé. Mais le bidouilleur Pike a remarqué que les prix des nouveaux Xeon étaient alignés sur d’ancienne génération.
Il suppose ainsi que le Xeon W–2195 aura le même prix que le E5–2695 v4, soit 2 424 $. Cela fait une différence d’environ 1 300 $ avec le processeur supposé de l’iMac Pro de base. Tout cela pour dire que l’iMac Pro 18 cœurs ne devrait pas coûter moins de 6 300 $.
Le véritable tarif de l’option pourrait en fait être bien plus élevé. Car si Apple bénéficie sans nul doute de prix de gros sur les puces d’Intel, elle ne fait pas toujours payer la même différence que celle affichée par le fondeur. Sur l’iMac Retina 5K haut de gamme, par exemple, le passage du Core i5–7600K (prix recommandé : 242 $) au Core i7–7700K (prix recommandé : 339 à 350 $) coûte 200 $.
Et on ose à peine parler des autres options. L’iMac Pro sera configurable avec un SSD de 4 To et 128 Go de RAM au maximum. Sur l’iMac Retina 5K, le SSD de 2 To et les 64 Go de RAM (moins rapides que ceux de la future machine) coûtent chacun 1 400 $ / 1 680 €. Des tarifs complètement hors de portée de la quasi-totalité des utilisateurs, mais l’iMac Pro s’adresse explicitement à une niche qui n’en peut plus d’attendre le nouveau Mac Pro.