Le MacBook Pro 15“ a toujours été la machine pour les pros par excellence : un écran suffisamment grand pour travailler dans de bonnes conditions que ce soit au bureau ou en mobilité, des performances qui se rapprochent d’un ordinateur de bureau, une connectivité correcte… Bref, cette formule a longtemps fait du MacBook Pro 15” l’un des best-seller de la gamme.
Toutefois, au fil des ans, Apple a étoffé sa gamme d’ordinateurs portables et ce modèle n’est peut-être plus aussi incontournable qu’à une époque. Mais ce qui est le plus étonnant, c’est l’évolution de son prix au fil des révisions… Comme le montre le graphique, il y a quelques années de cela, un MacBook Pro 15” coûtait moins de 2 000 €. Apple s’était même rapprochée de la barre des 1 500 €.
Lorsque les premiers Retina sont sortis en 2012, les prix sont repartis nettement à la hausse. Apple faisait payer le prix fort de ses innovations. Outre son écran haute définition encore rare sur le marché, la machine arborait un tout nouveau design et était équipée de mémoire flash, un composant qui coûtait autrement plus cher que les disques durs de ses prédécesseurs.
Par la suite, les prix ont baissé sans toutefois revenir au niveau de ceux pratiqués pour les anciens MacBook Pro non Retina. Avec la hausse des tarifs — conséquence directe de la baisse de l’euro ces derniers mois — jamais presque un MacBook Pro 15" n’avait coûté aussi cher.
Un prix historiquement élevé qui n’empêche pas Apple d’être radine en dotant sa machine uniquement du circuit graphique d’Intel. Alors, certes les puces d’Intel ont fait des progrès, mais pour quiconque a vraiment besoin de puissance, il n’aura d’autre choix que de lorgner sur le haut de gamme lequel est vendu 550 € plus cher.
Mais on n’est plus à une mesquinerie près d’Apple, qui a quand même osé troquer le Fusion Drive de l’iMac Retina pour un bête disque dur à l'occasion du lancement d'un nouveau modèle d'entrée de gamme.