À défaut de pouvoir concurrencer Word en matière de parts de marché ou Pages en matière de mise en page, Mellel se concentre sur ce qu’il fait de mieux, la gestion des langues. La sixième version de l’application de traitement de texte gagne une « vue fractionnée » permettant de travailler sur deux parties d’un même document en même temps. Une interface pratique pour garder un œil sur ses notes de bas de page, le passage que l’on commente ou encore le texte que l’on traduit.
Mellel confirme ainsi sa place de meilleur compagnon du chercheur et du traducteur, quoique son interface déjà datée lors de sa « modernisation » en 2012 soit maintenant d’un gout franchement discutable. Fort heureusement, l’apparence des boutons et des palettes n’enlève rien à l’infinie flexibilité de l’application de traitement de texte. Chacun des « aspects » de la vue fractionnée, c’est-à-dire chacune des deux parties, peut défiler indépendamment de l’autre et posséder ses propres réglages de mise en page, conservés d’une ouverture à l’autre du document.
Mellel profite de l’occasion pour (enfin) adopter le mode d’apparence sombre, améliorer ses capacités d’indexation avec la possibilité d’importer et d’exporter la liste des clés, ainsi qu’ajouter une fonctionnalité fort pratique de modification du style du texte trouvé par le moteur de recherche. Outre une nouvelle option d’exportation du plan d’un document, le changelog de Mellel 6 contient quelques nouveautés qui seront surtout utiles aux anglophones et hébréophones. Une licence de Mellel coute 66,15 €, ou 42,50 € si vous possédiez la précédente version, tandis que l’application iPad mise à jour par la même occasion est toujours vendue à 22,99 €.